Malgré un très bon début de saison et une dynamique positive, les Violets ont enregistré leur première défaite de la saison, hier soir au Stadium face aux récents champions de France et d’Europe au terme d’un match complètement fou (3-6).
À quel point le début de rencontre, avec trois buts en 15 minutes, est historique ?
À titre d’exemple, Toulouse n’avait concédé que deux buts dans le premier quart d’heure d’un match la saison passée. Ces dernières années, c’est plutôt l’Olympique de Marseille qui a été habituée à faire mal aux Violets. On pense à ce match de mars 2015 où les hommes de Marcelo Bielsa menaient 3-0 après vingt minutes de jeu avant de s’imposer sur le score fleuve de 6-1. Plus récemment, il y a près d’un an jour pour jour, Mason Greenwood avait planté un doublé en une minute (16e et 17e) lors d’une nouvelle victoire des Phocéens (1-3). Côté PSG, c’est la première fois de l’histoire du club parisien que trois buts sont inscrits dans le premier quart d’heure. Pour remonter à un match du TFC avec neuf buts, il faut semble-t-il remonter à octobre 1976 (victoire 9-0 face à l’US Tavaux-Damparis).
3 – Le Paris SG a inscrit trois buts dans le premier quart d’heure d’un match pour la première fois de son histoire toutes compétitions confondues. Retournant. #TFCPSG pic.twitter.com/zrVollEmd0
— OptaJean (@OptaJean) August 30, 2025
Est-ce la plus large défaite de l’histoire du TFC à la maison ?
Non. La défaite 6-1 lors de la saison 2014-2015, face à l’OM donc, reste la plus lourde. Mais c’est la deuxième fois que le TFC encaisse autant de buts à la maison. Derrière, on retrouve un revers concédé face au Stade Rennais, un soir d’octobre 2013 devant 11 000 spectateurs. Les hommes d’Alain Casanova avaient alors encaissé cinq buts, mais n’en avaient inscrit aucun. Un peu plus tôt lors de cette même année, les joueurs du Paris Saint-Germain (déjà) n’avaient fait qu’une bouchée (0-4) d’une formation toulousaine réduite à 10 avant la pause.
Quel était le message passé par les Indians Tolosa avant le début de la rencontre ?
Le principal groupe de supporters des Violets avait déployé pour l’occasion un tifo à plusieurs étages dont l’objectif était de lancer une petite pique aux dirigeants qataris du club de la capitale. “L’amour pour notre club fauché toujours plus fort que vos milliards” ont écrit les fidèles du TéFéCé.
L’ambiance est-elle redescendue après le début de match canon du PSG ?
Non. Témoins d’un début de saison parfait sur le plan comptable (deux victoires et six points sur six possibles), les supporters du TFC sont restés soudés derrière leurs joueurs. Et alors que le Virage Brice poussait, la réduction de l’écart de Charlie Creswell l’a fait s’embraser. Et que dire de cette fin de première mi-temps, où le peuple violet a pris place à bord d’une montagne russe, des drapeaux agités à l’heure de jeu ou de l’ambiance dans les dernières minutes du match.
Pourquoi le PSG jouait-il avec un maillot rouge ?
N’y voyez aucune référence potentielle au Rose Festival. Mi-août, le vainqueur de la dernière Ligue des champions avait dévoilé son nouveau maillot third composé d’un rouge vif rappelant certaines époques du PSG et notamment ce maillot extérieur de la saison 2016/2017 (celle de la “Remontada”). Le 17 août dernier, lors de la première journée de championnat disputée sur la pelouse du FC Nantes (victoire 1-0), les hommes de Luis Enrique avaient revêtu ce maillot pour la première fois.
Que nous ont appris les penaltys (ratés) de Magri et Casseres en fin de première période ?
D’abord, que Frank Magri semble être le tireur numéro 1 pour cette nouvelle saison. Vincent Sierro (deux penaltys la saison passée) et Zakaria Aboukhlal (un penalty) partis, c’est l’ancien angevin qui s’est saisi du ballon pour tenter de défier Lucas Chevalier. Mais cela n’a pas fonctionné et heureusement, les Violets ont eu l’occasion de se racheter. Ensuite, que c’est Cristian Casseres qui s’est alors présenté face à l’international français. Mais lui aussi s’est manqué. Enfin, que Lucas Chevalier est un très bon gardien dans l’exercice des penaltys.
Combien de supporters du PSG étaient présents dans l’enceinte du Stadium ?
Le Stadium a la fâcheuse tendance à accueillir bon nombre de supporters adverses lorsque les grands clubs se déplacent sur l’île du Ramier. La rencontre d’hier n’a pas dérogé à la règle. Malgré les 1000 spectateurs amassés dans le parcage visiteurs, les Parisiens étaient bien plus nombreux et dispersés dans le petit Wembley. Plusieurs milliers, facilement.
Comment s’est comporté Carles Martinez Novell pendant la rencontre ?
D’ordinaire très remuant, le Catalan n’a pas tenu en place. Plusieurs fois, il a fait la navette entre son banc et sa zone technique, où il n’a pas hésité à dépasser la ligne blanche. Habitué des grands gestes pour guider ses joueurs, il ne s’est pas privé non plus pour donner des conseils à ses joueurs pour différentes phases de jeu, des petits bonds sur place par moments ou des remarques au corps arbitral… Le coach toulousain a tenté de rester le capitaine à bord. Il est apparu comme tout l’opposé de son compatriote Luis Enrique, la plupart du temps stoïque voire assis sur son banc.