Un ancien défenseur star de Monaco fait l’objet d’accusations de faits de violence et de diffusion d’images intimes d’une femme sans son consentement. Visé par une plainte, il s’est défendu dans un communiqué le 26 août.
C’est une histoire qui dure. Depuis le mois de mars, l’influenceuse Carmen Castillo accuse Guillermo Maripan, ancien défenseur de l’AS Monaco d’avoir tenté de divulguer des vidéos intimes sans son consentement. L’affaire remonte donc à il y a plus de six mois, mais la bataille fait rage dans les médias chiliens et sur les réseaux sociaux depuis. Sauf que récemment, l’influenceuse a dévoilé le témoignage de l’ex-petite amie du défenseur chilien, qui évoque une situation similaire.
Gracias por postearlo. Efectivamente Guillermo Maripan, 17 enero trató de exponer mi video íntimo con infama. Por lo mismo para frenar la situación le dije lo de las apuestas para que se calmara. Y pensé que se había calmado pero él cumplió, envío mi video íntimo a otro medio. https://t.co/vQqLbNYUDv
— Carmen Castillo (@CarmenTuitera) June 29, 2025
Le témoignage, retranscrit par le média portugais A Bola, décrit les conséquences de cette relation avec le joueur du Torino : “J’ai pris cette décision après la fin d’une relation personnelle et amoureuse avec lui, au cours de laquelle j’ai vécu des épisodes qui ont affecté ma stabilité physique, psychologique, émotionnelle, numérique et financière.” La victime, qui est restée anonyme, a dénoncé des actes de violence à la justice et accusé le joueur d’avoir partagé des images intimes.
Alors que la première accusation visant Maripan avait provoqué un tollé au Chili, celui-ci a réagi le 26 août pour se défendre, dans un communiqué publié sur Instagram. Il explique faire l’objet d’un “stratagème d’extorsion et diffamatoire” car selon lui, “ces actions ne visent ni la vérité ni la justice.” Selon lui, Carmen Castillo serait même prête à retirer sa plainte contre un versement de 300 millions de pesos, soit environ 267 000 euros, et l’accuse d’avoir “la recherche d’argent” comme “véritable motivation de ses actions”.
L’international chilien enchaîne même en l’accusant d’avoir cherché d’autres victimes pour “accroître la pression et obtenir des paiements encore plus élevés”. Maripan nie en bloc toutes les accusations dont il fait l’objet et dénonce une “utilisation abusive des tribunaux comme moyens de coercition.” L’affaire n’a pour l’instant pas fait l’objet d’un procès mais continue de créer un débat intense entre les deux parties sur les réseaux sociaux.