Dimanche 24 août 2025, un cycliste a traversé la chaussée de la RD 840 à Decazeville et percuté une voiture arrivant en sens inverse. Héliporté au centre hospitalier de Rodez, avec un pronostic vital engagé, ce septuagénaire decazevillois n’a pas survécu à l’accident.
Que s’est-il passé dimanche 24 août 2025 sur la RD 840, entre les giratoires de La Vitarelle et Jean-Jaurès à Decazeville ? Il était environ 16 h 20, lorsqu’un cycliste a, selon plusieurs témoignages concordants, brutalement traversé la chaussée pour venir percuter une voiture arrivant en sens inverse. Le cycliste, dépourvu de casque, est tombé contre le véhicule puis a violemment chuté sur le bitume.
En arrêt cardio-respiratoire, l’homme a d’abord été secouru par un sapeur-pompier volontaire de passage, puis par les sapeurs-pompiers du Bassin et le SAMU des urgences de l’hôpital de Decazeville qui l’ont ranimé, avant qu’il puisse être évacué par hélicoptère du SAMU de Rodez vers le centre hospitalier de la préfecture de l’Aveyron.
Malaise ? Défaut technique du vélo ? Défaut de maîtrise ?
Hélas, ce Decazevillois de 72 ans, qui n’avait pas repris conscience, n’a pas survécu à l’accident. Sa famille demeurant dans le Villefranchois a été avertie par les autorités.
Une enquête de la police de Decazeville a été menée pour déterminer les raisons pour lesquelles le cycliste et son vélo électrique ont traversé la chaussée. Un malaise ? Un défaut technique du vélo ? Un défaut de maîtrise ?
Selon Fabrice Mrozinski, commissaire divisionnaire opérationnel, patron de la circonscription de police du commissariat de Decazeville : ” Il semble que le cycliste circulait dans le sens Rodez-Figeac sur une piste derrière les arbustes. Puis il aurait surgi pour descendre sur la RD 840. Peut-être a-t-il été surpris et perdu le contrôle de son vélo électrique ? Le cycliste ne portait pas de casque et il était chaussé de claquettes. L’examen du vélo a montré que le système électrique était inopérant et que les freins ne fonctionnaient pas à l’avant. Ce vélo lui avait été donné trois jours auparavant par un ami, que nous avons entendu. Le maîtrisait-il suffisamment ?”.