Le tournoi du Grand Chelem new-yorkais se tient à ce moment aux États-Unis. Il s’achèvera le 7 septembre.
L’US Open 2025 (24 août-7 septembre), n’est pas seulement le théâtre de duels acharnés sur le court : il devient aussi le théâtre d’un malaise croissant parmi les joueurs face à l’odeur persistante… de cannabis. Depuis la légalisation de sa consommation pour les plus de 21 ans dans l’État de New York en 2021, les spectateurs peuvent consommer librement. Et certains participants en font les frais.
Le Norvégien Casper Ruud, finaliste du tournoi en 2022, n’y va pas par quatre chemins. “Le plus gros inconvénient de New York, c’est cette odeur omniprésente” a-t-il exprimé auprès du média de son pays NRK. Selon lui, être sur le court, déjà fatigué après un échange intense, et sentir quelqu’un allumer un joint dans les tribunes, est “agaçant et désagréable”. Il conclut, résigné : “Nous ne pouvons rien y faire, à moins que la loi ne soit modifiée, mais j’en doute.”
Casper Ruud n’est pas isolé. L’Australien Nick Kyrgios avait déjà dénoncé, par le passé, l’impact de cette fumée sur sa respiration, accentuée par son asthme : “Courir d’un côté à l’autre en sentant ça, c’est difficile”, avait-il déclaré. Alexander Zverev, quant à lui, avait comparé l’un des courts à “l’antre de Snoop Dogg”, évoquant une atmosphère où l’odeur d’herbe se mêle à celle de la nourriture et de l’alcool. La Grecque Maria Sakkari souligne, elle aussi, la diversité des senteurs dans les stades, qu’il s’agisse de fumée, de nourriture ou de cannabis.
Christer Francke, expert tennis pour Eurosport, résume la situation : “Les spectateurs mangent des burgers, boivent de la bière, fument et parlent fort, même pendant les échanges. C’est une fête dans les gradins, mais cela peut perturber la concentration des joueurs.” Pour Ruud et ses pairs, la question ne se limite pas à un inconfort olfactif : elle touche la sécurité et la performance des athlètes professionnels.