Lois Boisson va disputer son premier US Open. Alors que le tournoi new-yorkais débute ce dimanche 24 août, elle s’est confiée sur toutes ses récentes découvertes après son changement de statut post-Roland Garros.
Lois Boisson est la nouvelle sensation du tennis français. En atteignant la demi-finale de Roland Garros, la Française s’est révélée au public et s’est faite connaître de tous dans le monde du tennis. Elle a également beaucoup progressé au classement, ce qui a drastiquement changé son quotidien, le regard de ses adversaires ou encore les tournois qu’elle dispute. Un changement soudain qu’elle a du digérer et sur lequel elle n’a pas eu beaucoup l’occasion de revenir depuis son aventure parisienne.
Dans une interview accordée à l’Équipe ce samedi 23 août, la 46e joueuse mondiale a pris le temps de raconter sa nouvelle vie, tout en revenant sur certains événements plus récents. Outre sa préparation tronquée pour l’US Open (blessée, elle n’a joué qu’un seul match à Cleveland, renonçant à Montréal et Toronto), elle s’est surtout séparée de son entraîneur juste avant le début du Grand Chelem new-yorkais.
Terminer la saison avant de profiter
“Nous n’arrivions plus à tirer le positif de chacun. Le mieux était d’arrêter. La relation avec l’entraîneur, c’est un tout. Quand on se rend compte qu’on n’est plus sur la même longueur d’onde”, explique-t-elle à ce propos. Elle annonce également que Pauline Parmentier, déjà présente dans son équipe lors de son premier titre WTA à Hambourg, l’accompagnera à l’US Open. “Pour l’après, je ne sais pas”, élude cependant celle qui se dit “concentrée sur le tournoi”.
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Elle revient ensuite sur son après Roland Garros où “forcément, tout a changé”. Elle a enchaîné de nombreuses découvertes, du gazon de Wimbledon (“une surface que je peux aimer”, promet-elle) à son premier WTA 250. “Ce sont des nouvelles expériences à chaque fois, je découvre pas mal de choses. En tout cas, je prends du plaisir et je suis hyper heureuse d’en être là aujourd’hui”, assure-t-elle aujourd’hui.
Elle révèle également qu’elle n’a pour le moment fêté ni sa demi-finale à Roland Garros, ni son premier titre WTA à Hambourg. “Le lendemain du titre, j’étais chez le kiné au lieu de le fêter. Mais j’aurais le temps d’en profiter à la fin de la saison”, raconte la jeune Française. Pour le moment, cap sur ce premier US Open où elle espère de bonnes sensations pour pouvoir retrouver du rythme après des dernières semaines perturbées par les blessures.