Lors d’une manifestation à Tel-Aviv, pour demander au gouvernement israélien de revenir sur sa décision de prendre le contrôle de la ville de Gaza, le 17 août 2025. OHAD ZWIGENBERG/AP/SIPA
« Assez ! Arrêtez cette guerre folle et inutile. » Les mots de Dan Halutz claquent dans l’air chaud de Tel-Aviv, devant les grilles du quartier général de la Kirya, siège de l’armée israélienne. Le 12 août, l’ancien chef d’état-major laisse éclater sa colère. Autour de lui, près de 200 pilotes de chasse, en retraite ou issus de la réserve, se sont rassemblés afin de réclamer un changement de cap et de s’opposer au projet d’occupation de Gaza. Ils accusent notamment le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou, de prolonger inutilement le conflit, tout en abandonnant les otages à leur sort.
Ces voix dissidentes se sont multipliées ces derniers mois au sein de l’armée israélienne appellée Tsahal. En avril, 970 réservistes avaient déjà signé une lettre ouverte accusant Benyamin Netanyahou d’enliser Israël dans une guerre sans horizon. Selon eux, « il a été prouvé dans le passé que seul u…
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