L’Italien numéro 1 mondial a été contraint de renoncer, lundi 18 août, en finale du Masters 1000 américain, laissant la victoire à son rival espagnol.
La finale du Masters 1000 de Cincinnati a été plus courte que prévu… Mais riche en enseignements. Carlos Alcaraz a décroché son 8ᵉ titre dans cette catégorie, tandis que Jannik Sinner, le numéro 1 mondial, a dû abandonner après seulement cinq jeux, malade et incapable de poursuivre le match.
Malgré la victoire éclatante (5-0), un geste du champion espagnol a retenu l’attention : Alcaraz s’est approché du banc de Sinner pour le consoler. Un élan de fair-play salué par certains, mais critiqué par l’Américain Andy Roddick dans son podcast Served with Andy Roddick. Selon lui, ce fut la “seule erreur” de la semaine pour l’Espagnol.
“Les deux joueurs ont une classe folle et j’adore ça, mais si j’étais son entraîneur, je lui aurais dit de rester à distance”, a expliqué Roddick dans des propos notamment repérés par le quotidien espagnol As. “Va-t’en ! Ne t’approche pas ! Saute les photos rituelles et éloigne-toi si Sinner est malade.” Le risque ? Un possible virus quelques jours avant l’US Open, qui pourrait compliquer la préparation physique de l’Espagnol pour le Grand Chelem.
Malade avant la finale, Jannik Sinner ud83cuddeeud83cuddf9 explique avoir tout essayé pour disputer ce match, mais ne pouvait pas faire mieux après avoir perdu les cinq premiers jeux. ud83dude14u274c
L’Italien perd donc son titre au profit de Carlos Alcaraz. ud83cudfc6pic.twitter.com/4vTV3Fgyhm
— Univers Tennis ud83cudfbe (@UniversTennis) August 18, 2025
Alcaraz, en forme exceptionnelle cette saison, avait atteint la finale lors des sept derniers tournois depuis Miami. Pour Roddick, l’approche bienveillante d’Alcaraz, bien qu’esthétiquement admirable, aurait pu avoir un impact sur son programme d’entraînement et sa condition physique pour New York.
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De son côté, Sinner a rapidement quitté le court, souffrant d’un malaise qui l’a empêché de poursuivre. Roddick a conclu sur une note prudente : “Espérons qu’il se rétablisse vite pour l’US Open, car un virus de quatre ou cinq jours compliquerait sa préparation.”