Gianni Infantino, président de la FIFA, a fermement condamné les insultes racistes lors des confrontations de Coupe d’Allemagne, survenues juste après celles du match de Liverpool.
Les années passent et les mentalités ne changent pas. Depuis ce 15 août, trois incidents racistes ont eu lieu en l’espace de deux jours. Un fléau toujours présent et les actes se multiplient. Le président de la FIFA Gianni Infantino, s’est exprimé à ce sujet.
“Il est effrayant de voir que pour la deuxième fois ces derniers jours, des insultes racistes ont eu lieu lors de rencontres de football”, a dénoncé l’Italien, selon un courriel de la Fifa aux médias allemands.
Les rencontres des 32es de finale de la Coupe d’Allemagne entre le Lokomotive Leipzig et Schalke 04, et entre Stahnsdorf et Kaiserslautern ont été marquées par des “incidents inadmissibles”, selon le patron de la Fédération internationale.
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La première partie a été interrompue “après que l’attaquant de Schalke Christopher Antwi-Adjei a été victime d’insultes racistes”. L’international ghanéen a signalé l’incident au juge de touche et la rencontre n’a repris qu’après cinq minutes d’interruption.
“Je ne veux pas répéter les mots qui ont été dits mais c’est décevant”, s’est désolé le joueur après le match. “Je ne suis pas quelqu’un qui rentre chez soi et pleure. Mais je trouve tout de même décevant que ce genre de choses arrivent encore de nos jours sur un terrain”, a-t-il ajouté.
La seconde rencontre, jouée au Karl-Liebknecht-Stadion à Potsdam, “a également été marquée par une insulte raciste à l’encontre d’un joueur de l’équipe adverse”, a confirmé Infantino.
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Ce vendredi 15 août, les mêmes incidents ont eu lieu. Lors du match d’ouverture de Premier League entre Liverpool et Bournemouth, un supporter a proféré des insultes racistes à l’encontre du joueur ghanéen Antoine Semenyo.
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La rencontre a également été interrompue et l’auteur des injures a été expulsé du stade. Il a été arrêté le lendemain. En attendant les conclusions de l’enquête, ce dernier est interdit de stade au Royaume-Uni, a annoncé ce 18 août la police.
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“Je me répète et je continuerai à le faire : il n’y a pas de place pour le racisme ou toute autre forme de discrimination dans le football”, a ajouté le patron de la FIFA. “Nous sommes résolus à garantir que les joueurs soient respectés et protégés et que les organisateurs de compétitions ainsi que les autorités judiciaires prennent les mesures appropriées”, a-t-il conclu.
La Fédération allemande (DFB), organisatrice de la Coupe, a également indiqué ce lundi que la “commission de contrôle examine les incidents et engage des enquêtes contre les clubs respectifs”.