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Le Nouvel Obs
Volodymyr Zelensky et le chancelier allemand Friedrich Merz, le 13 août à Berlin. RALF HIRSCHBERGER / AFP
Volodymyr Zelensky ne se sentira pas seul lundi 18 août à Washington : dans une salve d’annonces quasi-simultanées, plusieurs dirigeants européens ont annoncé ce dimanche, en amont d’une réunion de la Coalition des volontaires, qu’ils feraient le voyage pour l’accompagner à la Maison-Blanche, trois jours après le sommet Trump-Poutine en Alaska.
La présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen a été la première à annoncer son voyage. « A la demande du président Zelensky, je participerai demain à la réunion avec le président Trump et d’autres dirigeants européens à la Maison-Blanche », a-t-elle déclaré sur le réseau social X. Dans la foulée, le chancelier allemand Friedrich Merz, le président finlandais Alexander Stubb, le président français Emmanuel Macron, le secrétaire général de l’Otan Mark Rutte, la cheffe du gouvernement italien Giorgia Meloni et le Premier ministre britannique Keir Starmer ont également confirmé leur présence à Washington lundi.
Objectif du voyage selon l’Elysée : « Poursuivre le travail de coordination entre les Européens et les États-Unis dans le but de parvenir à une paix juste et durable qui préserve les intérêts vitaux de l’Ukraine et la sécurité de l’Europe ».
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Réunion de la Coalition ce dimanche
Ursula von der Leyen a par ailleurs annoncé que Volodymyr Zelensky était à Bruxelles ce dimanche après-midi pour participer à une visioconférence des alliés européens. Cette réunion est prévue à 15h (heure de Paris et Bruxelles) avec les pays de la « Coalition des volontaires » (la plupart des membres de l’UE, de l’Otan et quelques pays non-européens comme le Canada), afin de préparer les prochaines étapes des discussions de paix sur l’Ukraine après la rencontre entre Donald Trump et Vladimir Poutine.
Les alliés de l’Ukraine devraient aborder lors de cette réunion la question des garanties de sécurité qui seraient accordées à Kiev dans le cadre d’un éventuel accord de paix. Ils devraient également, selon des diplomates, examiner ce que pourraient être les contours d’un tel accord entre l’Ukraine et la Russie.
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