Appelés ce samedi 16 août pour un différend de voisinage à Aucamville, au nord de Toulouse, les policiers ont découvert un arsenal composé d’un pistolet, de couteaux et de bombes lacrymogènes. Quatre membres d’une même famille ont été interpellés et placés en garde à vue.
En panique, le voisinage a multiplié les appels au 17. Samedi, en fin d’après-midi, dans une résidence d’Aucamville, au nord de Toulouse, des résidents parlent d’un gros éclat, d’une détonation. La crainte d’un coup de feu, en pleine journée, au milieu des immeubles.
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Quand les forces de l’ordre déboulent, la tension est redescendue. Chez l’un des protagonistes, qui a été gazé, les policiers tombent sur un carton oublié dans le jardin. Dedans, un pistolet de calibre 7,65. À quelques mètres de là, près d’un autre logement, une cartouche identique, intacte, traîne au sol.
“Les témoignages sont confus…”
Les fouilles ramènent d’autres surprises : gazeuses, couteaux. De quoi transformer une banale querelle en chronique inquiétante. Mais personne ne raconte la même histoire. “Les témoignages sont confus, divergents”, souffle une source policière. Impossible pour l’instant de reconstituer la scène, encore moins d’en éclairer les responsabilités.
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À 19 h 04, le couperet tombe : quatre membres d’une même famille sont interpellés pour violences avec armes et placés en garde à vue. L’enquête doit dire si une arme a vraiment été utilisée, et comment ce voisinage a pu, en quelques minutes, provoquer une frayeur aux habitants de la résidence.