Le club poursuit son développement et abord la nouvelle saison avec appétit. Il dévoile dans ses colonnes son nouveau maillot domicile. Et il va faire parler.
C’est la belle histoire qui se poursuit. Une histoire nourrie par des exploits sportifs, une ambition assumée et de sacrées bonnes idées pour faire parler de l’aventure. Officiellement créé en avril 2024 par une bande de copains passionnés de ballon rond et jouant ensemble depuis de longues années, le FC Savérien a réussi ce que peu de clubs amateurs peuvent se vanter d’avoir fait : s’offrir une première saison quasi parfaite… et une sacrée notoriété.
En championnat, les Savériens ont déroulé : 17 victoires et 2 matchs nuls. Un parcours d’invaincus en District 4, ponctué d’un exploit mémorable en Coupe du Lot-et-Garonne. « On a sorti une Régional 3, soit quatre divisions au-dessus. On était les petits poucets », savoure Martin Stoll, capitaine et membre fondateur. Unique déception : une défaite 1-0 en demi-finale, devant 600 spectateurs. « Pour ce genre de match, c’était énorme. Il y avait une ambiance incroyable. On a sorti une vidéo récemment autour de ce match. Cela vaut le coup d’œil », sourit Enzo Togni, co-président du club et coach de l’équipe senior masculine, évoquant le montage dévoilé ces derniers jours sur leurs différents réseaux.
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La hype du maillot pêche
Mais si le club a fait parler de lui bien au-delà du Lot-et-Garonne, c’est grâce à un coup de com’bien senti. Après le succès des tuniques de la saison 2024-2025, son maillot extérieur pêche pour le nouvel exercice a marqué les esprits. Inspiré du catalogue de la marque Joma, revisité avec un logo et des sponsors aux couleurs du club, il a été lancé au début de l’été… et a cartonné. 175 exemplaires vendus en deux mois, record local absolu. « À l’Intersport de Boé, on n’avait pas vu ça depuis Neymar en 2017 », rigole Enzo Togni.
Photos léchées, mise en scène digne d’un club pro, relais sur les réseaux et plébiscite des pages spécialisées comme Point de pénalty ou Degaine… La recette est rodée. « On veut que chaque année, les gens se demandent : c’est quoi le nouveau maillot du FC Savérien ? », explique-t-il. L’an passé, le maillot beige avait déjà bien marché (170 ventes sur l’année), mais celui-ci a explosé tous les compteurs en un temps record. Ce dimanche, les joueurs du FC Savérien révèlent dans ces colonnes leur tenue domicile. La promesse d’un nouveau succès populaire. Et une invitation pour écrire de nouvelles pages glorieuses.
Montés en D3, les Savériens savent qu’ils ne surprendront plus personne. « L’an dernier, beaucoup ne nous connaissaient pas. Là, on sera l’équipe à battre », assume Martin Stoll. Objectif annoncé : la montée en D2, réservée aux premiers et au meilleur deuxième des deux poules. Pour atteindre cette ambition, le club a étoffé son effectif masculin : 32 licenciés au total, dont 25 réellement disponibles pour la saison, contre une vingtaine l’an passé. « On ne veut plus revivre des fins de saison à effectif réduit », insiste Martin Stoll.
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Un terrain pour jouer enfin « à la maison »
Au-delà du sportif, le club garde la tête dans ses grands chantiers : trouver 150 000 € pour aménager enfin un terrain à domicile. Aujourd’hui, toutes les rencontres se jouent à l’extérieur. « On a un champ mis à disposition, mais inutilisable. Il faut tout refaire : terrassement, drainage, pelouse. Si on veut d’un projet viable sur au moins une dizaine d’années, cela représente une certaine somme », explique Mehdi Bahlali, secrétaire et joueur de l’équipe senior masculine.
Le projet a pris du retard à cause d’un autre dossier : la rénovation des vestiaires, situés en zone inondable. Après plusieurs rendez-vous avec la Direction départementale des territoires et le soutien de la mairie de La Sauvetat-de-Savères et de l’agglomération, la situation s’éclaircit. L’espoir : lancer les travaux début 2026 et jouer la deuxième partie de saison… enfin chez eux.
En parallèle, la structure prépare sa première équipe féminine à 8, en format loisir (lire par ailleurs). Après trois portes ouvertes, 17 promesses de licence ont été enregistrées. « On veut devenir un pôle pour le foot féminin dans le secteur, parce qu’aujourd’hui certaines filles doivent faire 50 minutes de route pour jouer », explique Togni. Le coach, Tony Hoyland, est déjà en place. Entre ambition sportive, com’affûtée et projets structurants, le FC Savérien assume son style : amateur dans les moyens, pro dans l’attitude. Et visiblement, ça marche. C’est tout le mal qu’on leur souhaite.