Ils avaient tous moins de 14 ans. Ils ont volé la voiture de touristes alsaciens en Italie et ont percuté mortellement une dame de 71 ans.
Le plus âgé a treize ans. Quatre enfants ont volé une voiture et ont percuté une femme de 71 ans à Milan, dans la nuit du lundi 11 août au mardi 12 août. Cecilia De Astis, retraitée, marchait simplement sur le trottoir. La voiture, une Citroën DS4 blanche, transformée en boulet de canon, l’a percutée, explique le média local Corriere Della Sera. Au volant se trouvait le conducteur de 13 ans. Un garçon de 12 ans avec sa sœur d’un an et un autre de 11 ans l’accompagnaient.
“C’était impressionnant”
La voiture appartenait à des touristes alsaciens en vacances en Italie. Le propriétaire de la voiture a témoigné de cette “histoire peu banale”, auprès de nos confrères de France 3 Grand Est. “Je suis descendu pour expliquer qu’il s’agissait de mon véhicule. Il y avait là toute une nuée de journalistes. C’était impressionnant”, a confié le jeune homme de 19 ans. Les quatre enfants ont avoué avoir volé tout ce qu’ils pouvaient dans la voiture, rapporte Rai News.
Retrouvés grâce aux vêtements similaires
Il a fallu 36 heures à l’unité radiomobile de la police locale pour les identifier et les arrêter. Ce sont les t-shirts Pokémon que portaient les trois garçons – tous identiques, comme c’est souvent le cas pour les groupes d’enfants de cet âge – qui leur ont permis de retrouver la trace du groupe.
Filippo Di Terlizzi, l’un des deux fils de la femme de 71 ans tuée, affirme que “cette tragédie ne peut être justifiée par le mauvais sort”. “C’est un meurtre qui n’aurait pas dû se produire. Je ne veux pas exagérer, ni juger les actions du maire, mais je ne peux pas imaginer que cela se reproduise”, a-t-il expliqué au média Rai News.
“Je pleure la dame et mon fils depuis l’aube”
“Nous avons eu peur et nous nous sommes enfuis”, a témoigné l’un des quatre jeunes qui se trouvaient à bord de la voiture volée au média italien Rai News. “Je pleure la dame et mon fils depuis l’aube. Que puis-je dire ? Ce ne sont pas des adultes, ce sont des enfants”, a déclaré la mère de l’un des quatre mineurs.
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Aucune mesure n’a encore été prise contre les quatre jeunes, âgés de moins de 14 ans et ne pouvant être inculpés. Une mesure pourrait inclure leur placement dans un établissement communautaire s’ils sont considérés comme socialement dangereux, précise Rai News.