Des titres en indoor, un titre national U20 en extérieur, une quatrième place et de l’or aux championnats d’Europe en Finlande sur 400 mètres ce week-end, un record de France pulvérisé, le bac, Victoria Kwarteng pourra à jamais garder en mémoire cette année 2025.
Elle n’arrête jamais, sauf la nuit pour dormir. À peine rentrée de Finlande, la Montalbanaise a passé sa journée de lundi à préparer sa prochaine étape : les États-Unis. Ce mercredi elle reprend l’avion pour le Nouveau-Mexique où elle va intégrer l’université. Pour poursuivre une année à jamais historique.
Que retiendrez-vous de cette année où tout vous a réussi ?
C’est trop bien (sourire). Je savais que c’était une année importante et on peut dire que les choses se sont pas trop mal passées.J’ai tout bien réussi sauf peut-être la finale du 4 (du 400 mètres au championnat d’Europe où la finale lui échappe de trois petits centièmes, NDLR). Mais j’en suis quand même fière maintenant.
Pas de médaille mais un record personnel pulvérisé, un record de France vieux de 40 ans qui tombe aussi ?
Une quatrième place, ce n’est pas ce que j’étais venue chercher. C’est pour ça que je l’ai très mal vécu sur le coup. Je savais que j’avais un truc à faire mais il a manqué quelques centimètres. Pourtant j’y croyais fort dans la dernière ligne droite quand je reviens sur la Polonaise. C’est vraiment rageant.Les filles devant sont fortes, mais je suis sur leurs talons. A l’arrivée je ne pensais pas au record de France (sourire).
Une belle première expérience quand même au final avec l’or en relais ?
Bien évidemment. Je voulais absolument faire une médaille. J’avais un peu moins de pression car là je n’étais pas trop attendue. Ça n’a pas été en individuel, mais en équipe (sourire). J’ai réussi à me remobiliser avec les copines du relais. On savait qu’on pouvait le faire.
Vous partez en numéro 1 dans le relais. C’était prévu comme ça ?
Je préférai peut-être être la dernière partante, mais les coachs ont jugé que j’étais meilleure au start. C’est pour ça que j’ai lancé l’équipe.
Et donc il a fallu ensuite encourager les copines ?
Quel stress (rire).Je regardais la course, puis le sol, puis la course… Finalement on fait un super relais, tout s’est parfaitement bien enchaîné.
Il va falloir confirmer la saison prochaine ?
Comme chaque saison (sourire).
Direction maintenant les États-Unis. Ça fait peur ?
Un peu car je vais me retrouver un peu seule. D’autres Français vont arriver mais un peu plus tard. Ça va le faire.
Vous reprenez l’entraînement dans… deux semaines. Déjà ?
Et oui (sourire). J’ai deux semaines de repos, c’est déjà ça. De toute façon, il ne faut pas trop s’arrêter car sinon on perd un peu tout.