Avec une égalisation méritée en toute fin de match face à Séville par sa dernière recrue Santiago Hidalgo (1-1), Toulouse termine sa pré-saison sans victoire mais avec un motif d’espoir avant le début de la Ligue 1. Voilà ce qu’il faut retenir de ce dernier match de préparation avant la saison 2025-2026.
Au bout d’un moment, cela allait finir par payer. Pour son dernier tour de chauffe avant la reprise de la Ligue 1, le TFC a terminé sur un match nul et aurait même mérité mieux. Dominateurs à partir de la 20e minute grâce à un Edjouma intenable, et des Donnum, Kamanzi et Casseres tout aussi hargneux, les Violets ont posé des problèmes à Séville. Mais ni Magri ni Cresswell ne parvenaient à faire sauter le verrou… Avant ce centre parfait de Donnum et cette tête de Santiago Hidalgo (86).
Santiago Hidalgo sauve l’intersaison toulousaine
Ou presque. Mais son entrée en jeu (63) a permis de donner de l’espoir à toute la communauté toulousaine tant il a tout bien fait. À commencer par son but, libérateur et ô combien mérité pour les Violets pour accrocher l’égalisation (86). Une tête décroisée sur un centre de Donnum pour ses premières minutes sous le maillot violet. De quoi faire enfin chanter le Stadium. Mais au-delà de ça, ses replis défensifs, ses 1-2 avec le Norvégien, son pressing presque gagnant sur le gardien sévillan et on en passe… Autant de motifs d’espoir pour la saison.
Canvot – Sauer, répétition générale
Cristian Casseres étant suspendu pour le premier match de la saison, le staff toulousain a choisi de mettre en condition réelle, l’attelage qui débutera au milieu de terrain à Nice. Jaydee Canvot est donc remonté d’un cran et a pris place au poste de numéro 6 au côté de la première recrue de l’été, Mario Sauer. Et cette association a montré des signes encourageants grâce aux profils complémentaires des deux hommes. Canvot dans le rôle du harceleur et récupérateur qui a montré tout son coffre et son aisance à ce poste-là, même si quelques erreurs de concentration peuvent lui être imputées. À ses côtés, Mario Sauer qui évoluait un cran plus haut, à la Branco van den Boomen. Et sa qualité de passe n’est pas sans rappeler son glorieux aîné. Juste, précis, sans fioriture, il a été précieux pour fluidifier le jeu toulousain, et on aurait aimé le voir encore plus prendre le jeu à son compte.
À lire aussi :
VIDÉO. TFC : cadre souvenir, fortes émotions… Le vibrant hommage du club toulousain pour les adieux de Gabriel Suazo
Petite alerte pour Guillaume Restes ?
Le gardien toulousain s’est allongé dans sa surface peu après le quart d’heure de jeu. Une image que l’on a trop vue la saison dernière et qui a fait peur à son mentor Eric Allibert. Le portier semblait se plaindre du genou droit… Mais a finalement tenu sa place.
Les longs ballons en profondeur, une stratégie… d’adaptation
Des faux airs du TFC version Erick Mombaerts où les longs ballons en profondeur pour Daniel Moreira inondaient le Stadium… C’est en partie ce à quoi a pu assister le public hier soir en première mi-temps. Un retour 20 ans en arrière alimenté par Restes et Cresswell qui n’a pas porté ses fruits. Le cuir a toujours été récupéré par les Espagnols et ce style de jeu n’est pas ce à quoi le TFC nous avait habitués ces dernières années. Alors, vraie stratégie ou solution par dépit ? « En fait, Séville avait changé de tactique par rapport à ce qu’on avait prévu, a expliqué Carles Martinez. Il a fallu s’adapter, trouver des solutions, sans oublier le plan que l’on avait préparé puisqu’ils sont finalement revenus des vestiaires avec leur animation classique. » Pas d’inquiétude donc.