Après de très longs mois d’absence, le troisième ligne landais fait son grand retour, ce vendredi soir, face à Colomiers, à 19 h 30 à Casteljaloux.
À Agen, ces dernières années, un principe s’applique. Quand Duputs va, tout va. Malheureusement, ces derniers mois, Duputs va moins bien. Ces trois dernières années, le Landais n’a jamais été épargné par les blessures.
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Les ischios l’ont éloigné des terrains au début de l’année 2023. Puis, une luxation de l’épaule l’a tenu écarté des terrains durant trois mois en début de saison suivante. Enfin, l’an dernier, le 8 novembre, Duputs est victime d’une fracture du poignet gauche dès la 10e journée à Soyaux-Angoulême.
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Après avoir connu des complications, il est contraint de mettre un terme à sa saison. « C’était long. Je suis arrêté depuis novembre. Franchement, c’était la galère », reconnaît le Landais, très impatient de revenir à la compétition. « Cela me tarde. Ce match va être un test pour moi. On s’entraîne un peu avec contact, mais ce n’est jamais pareil. On n’y va jamais à 100 % non plus. J’espère que cela va passer vendredi. »
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« Une fierté d’être capitaine »
Car le troisième ligne aile, aligné à partir du deuxième tiers-temps, va devoir retrouver ses marques, mais surtout se rassurer. En effet, certaines questions se bousculent dans sa tête. Le joueur ne s’en cache pas. « L’appréhension ne se contrôle pas. Pour l’instant, j’ai envie de dire qu’il n’y en a pas, mais on verra sur le moment venu. J’espère ne pas en avoir. »
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L’ancien de l’Aviron doit prendre du rythme. Pour cela, ce vendredi, il sera entouré des deux éléments forts l’ayant suppléé l’an dernier, à savoir Valentin Gayraud et Julien Lebian. Idéal pour se mettre en confiance. « Valentin a fait une saison époustouflante. Julien est devenu un leader », explique Duputs, conscient de la concurrence féroce au poste : « On voit Tomasi Fineanganofo qui a révélé toute sa puissance, et nous a beaucoup apporté. Il y a aussi Matthieu Bonnet, qui s’envoie fort, ou Taniela Matakaiongo, qui est arrivé. Franchement, c’est cool. C’est un poste où il faut du monde. Si on peut se tirer vers le haut, c’est super. »
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Si Duputs a évolué sur certains points, il y en a bien deux sur lesquels rien n’a changé. Le premier est sa détermination. « Je sens que le groupe, à mon image, a envie de faire quelque chose. On est motivés. Cela fait deux saisons que c’est chiant. L’année dernière a été très compliquée. Ce n’était pas facile, donc le groupe n’a surtout pas envie de revivre cela. C’est une source de motivation. Pour l’instant, tout va bien, et il faut que cela continue le plus longtemps possible. »
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L’autre point, c’est son brassard de capitaine. Duputs fait partie des deux joueurs désignés par le groupe (avec Peyo Muscarditz) pour gérer le capitanat, même si Mauricio Reggiardo en désignera trois autres à la fin de la préparation. « Être ressorti par le groupe, cela reste une fierté. C’est un rôle que j’aime, et que je prends à cœur. J’espère qu’on fera de bonnes choses. » Nous aussi.