Un prévenu, au profil psychiatrique instable, a craqué quand il a été condamné mardi soir. Il a voulu s’échapper, avant d’étrangler un membre du service d’ordre.
La salle était presque vide, et les dossiers de l’audience de “comparution immédiate” enfin terminés. Ce mardi vers 21 h 15, au palais de justice de Toulouse, il restait une décision à rendre. Le jugement d’un homme de 22 ans, poursuivi pour “enlèvement séquestration”.
Une affaire qui a eu lieu à Saint-Jory, au nord de Toulouse, où cet homme a forcé sa compagne à monter dans une voiture dans la nuit de vendredi à samedi. Mais lors des débats, il a été beaucoup question des difficultés psychologiques du prévenu. Son discernement avait, en effet, été jugé “altéré” par un expert psychiatre lors d’un autre dossier de “violences”, en décembre 2024.
Une policière étranglée
Quand la présidente a annoncé “six mois d’emprisonnement”, l’individu a craqué. Il a tenté de sauter par-dessus le box, surprenant les gendarmes qui le surveillaient pour tenter de rejoindre la salle. Les militaires ont retenu ses jambes, une fonctionnaire de police, et un jeune adjoint, ont essayé de le maîtriser.
Devant un individu devenu violent et incontrôlable, une mission compliquée. Les policiers ont pris des coups, la femme s’est même retrouvée étranglé ! Finalement dans le désordre, l’individu a été bloqué, menotté et rapidement évacué vers les geôles du palais de justice. Pour se calmer ? Pas certain.
Dans la soirée, il a été transféré à la maison d’arrêt de Seysses où il a été incarcéré. Le parquet n’a, pour l’instant, pas choisi de le poursuivre pour cette tentative d’évasion et ces violences sur des personnes dépositaires de l’autorité publique. Des poursuites qui pourraient être engagées dans quelques semaines.