Deux adolescents de 17 ans ont été condamnés lundi 4 août par la justice anglaise pour avoir torturé et tué deux chatons qu’ils avaient recueilli.
Deux adolescents ont été condamnés ce lundi 4 août à des peines de prison pour avoir torturé et tué deux chatons à Londres (Angleterre). Selon la juge en charge de l’affaire, leurs actes étaient “clairement prémédités” et constituent “les infractions commises contre des animaux les plus horribles” qu’elle a pu voir au tribunal.
Le 3 mai dernier, les chatons avaient été retrouvés éventrés par un passant dans une rue de la banlieue londonienne de Ruislip (Angleterre). L’un d’eux était pendu à un arbre à l’aide d’une corde et l’autre gisait au sol. Tous deux montraient des signes clairs de torture. Des couteaux, des ciseaux et des chalumeaux ont été trouvés sur les lieux.
Actes prémédités
Les deux coupables, un jeune homme et une jeune fille de 17 ans ont été vus en train de quitter les lieux et leur image a été capturée par une caméra de surveillance. Ils ont été retrouvés par la police et identifié.
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Durant leur enquête, les services de police avaient retrouvé des notes sur le téléphone de l’adolescent, prouvant ses intentions et signalant son désir de tuer. “Je voulais vraiment tuer quelqu’un. J’ai fait des recherches tous les jours pour savoir comment échapper à la justice après avoir commis un meurtre”, a-t-il écrit. “J’ai tué des chats pour réduire mes pulsions.”
Par ailleurs, la jeune fille avait publié un message sur un site d’annonces pour acheter trois chatons et dans les mois qui ont précédé les faits, l’adolescente avait téléchargé des images de chatons mutilés sur Internet.
Augmentation de la cruauté contre les animaux
Le jeune homme et la jeune fille ont été condamnés lundi à des peines respectives d’un an et de neuf mois de détention.
Selon la BBC, la police britannique enquête sur les liens possibles avec un réseau international de partage de vidéos montrant des chatons se faire torturer et tuer.
L’organisation britannique de protection des animaux RSPCA a indiqué à l’AFP avoir enregistré entre 2021 et 2024 une hausse de 42 % des signalements d’actes de cruauté commis contre des chats ainsi qu’une augmentation de 27 % des cas rapportés de cruauté sur des animaux diffusés sur les réseaux sociaux depuis le début de l’année.