Demi Vollering ne compte pas changer pour gagner. Arrivée 2e du Tour de France ce dimanche 3 août, la coureuse néerlandaise a assuré vouloir être un exemple pour les jeunes filles, tout en prévenant des dangers d’une extrême maigreur.
Le cyclisme est un sport où le poids compte plus qu’ailleurs, surtout lorsque l’on veut pouvoir rivaliser lorsque la route s’élève, comme le doivent toutes les prétendantes à une victoire sur le Tour de France. Demi Vollering, 2e de l’édition 2025, espère montrer “qu’il ne faut pas être super maigre pour gagner”.
Cette maigreur, supposément indispensable, représente parfois un danger pour la santé des coureuses, comme l’avait mis en avant Cédrine Kerbaol, diplômée en diététique, plus tôt durant l’évènement. “Je pourrais aussi perdre du poids, mais je ne veux pas être extrêmement maigre. Nous avons discuté de la possibilité de perdre un peu de poids, mais lorsque je suis tombée malade pendant le Tour de Suisse, le plus important était de retrouver la santé”, affirme de son côté Demi Vollering.
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En effet, abaisser son poids de manière extrême peut conduire à une plus grande vulnérabilité vis-à-vis des maladies. C’est pourquoi Pauline Ferrand-Prévot, vainqueure ce dimanche 3 août, a fait le choix de perdre des kilos pour atteindre son poids de forme sur le tard, seulement quelques semaines avant le début de la Grande Boucle. Vollering affirme que, de toute façon, elle ne sera “jamais aussi légère que Pauline et Gigante (grimpeuse australienne, ndlr)”. Malheureusement, le physique des sportives est souvent critiqué au-delà même de toute considération sportive et c’est aussi dans un sens d’acceptation de soi qu’il faut percevoir le message passé par la dauphine de PFP.