Le club et les supporters violets attendent beaucoup du jeune ailier argentin Santiago Hidalgo qui va débuter, en ce lundi 4 août, l’avant-dernière semaine de préparation des Téfécistes. Cetto, autre légende “ciel et blanc” du TFC, nous fait les présentations.
Adoubé par Messi – la preuve en image, encensé par les critiques. Ce lundi, au Centre technique du Stadium, l’Argentin Santiago dit “Santi” Hidalgo Massa va faire connaissance avec ses nouveaux coéquipiers. Et le staff. À commencer par Carles Martinez Novell, un technicien espagnol qu’on imagine impatient de pouvoir utiliser sa nouvelle arme offensive. Deux buts marqués en 5 amicaux, le chat est en effet bien maigre pour l’armada téféciste 2025-2026 qui, de surcroît, vient de perdre son 3e meilleur buteur de l’ère RedBird (Aboukhlal, 25B en 83M) et sa fusée gabonaise, dangereuse mais maladroite, Shavy Babicka.
Et c’est aussi pour cela que le Tef s’est attaché les services de Santi Hidalgo, espoir sud-américain de 20 ans, attaquant de poche (1m71-74kg), international albiceleste U20 [12 sél. dont 2 capitanats, 4 buts, 1 passe] en provenance du CA Independiente. Coût estimé du transfert : 2,6M€ (pourcentage à la revente pour le CAI). Durée du contrat : 4 ans.
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“Technique, rapide, généreux” : tel est le portrait de la pépite que nous brossait la semaine passée un spécialiste du continent AmSud avant l’officialisation de la signature, intervenue jeudi soir. Le premier “coup” sous le mandat du nouveau président Olivier Cloarec.
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Un coup, plusieurs cordes à son arc. “Ce qui m’a d’emblée frappé chez lui, constate Mauro Cetto, c’est sa polyvalence. Elle est très intéressante. Santi peut évoluer en pointe bien sûr, derrière un 9, sur les côtés. Personnellement, poursuit l’ancien défenseur central argentin qui fit les beaux jours du Stadium entre 2007 et 2011, vu ses caractéristiques je le préfère sur une aile. La droite, même : en club c’était sa position et comme il est gaucher il peut repiquer intérieur, Ce qui est à même de déstabiliser le latéral.”
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“Je le connais bien car je suis le foot sud-américain d’où le championnat argentin, précise celui qui est aujourd’hui chef de recrutement international pour le club saoudien d’Al-Qadsiah et, ainsi, amené à parcourir la planète du ballon rond. Je l’ai vu jouer à plusieurs reprises. À son jeune âge – Hidalgo a démarré en équipe Une à 17 ans (!), il a déjà pas mal de matchs au compteur. Le vécu, ça compte ! Surtout lorsque c’est ici avec la pression qu’il peut y avoir. Parfois, au pays, c’est chaud… Pas compliqué, déroule Cetto, Independiente fait partie des cinq plus grands clubs en Argentine. Grosse histoire, palmarès énorme puisque le CAI détient le record de Copa Libertadores remportées (7). Formation aussi : il suffit de lister le nom des joueurs que l’Atlético a sorti (Agüero, Milito)…”
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“L’adaptation aux exigences de la L1 ? C’est un joueur athlétique mine de rien, assez costaud pour sa taille – d’ailleurs, Santi est plutôt bon de la tête – et qui sait résister à la charge. Reste l’acclimatation à un nouveau pays, une nouvelle langue. Mais bon, conclut dans un sourire l’ex capitaine Mauro Cetto, avec Toulouse qui ressemble à l’Espagne, c’est plus facile…”