August 1, 2025

CARNET NOIR. Chef d’entreprise, président du Racing Club montalbanais, Robert Lacaze s’en est allé

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Figure de la ville de Montauban (Tarn-et-Garonne), le chef d’entreprise Robert Lacaze, qui fut un président charismatique du club de rugby du Racing, est décédé jeudi 31 juillet 2025 à l’âge de 75 ans, des suites d’une longue maladie. Les hommages pleuvent déjà pour saluer un humaniste.

La commune de Montauban (Tarn-et-Garonne) et la grande famille du rugby sont dans la peine. Robert Lacaze nous a quittés. L’ancien chef d’entreprise et dirigeant charismatique du Racing club montalbanais s’est éteint jeudi 31 juillet 2025, à son domicile, après avoir lutté durant plusieurs mois, avec courage et constance, contre une maladie qui a eu raison de lui. Des mois de souffrance et de retour sur soi entouré de son épouse Françoise, de sa fille Carole et de ses petites-filles Eva et Maïa.

Né en septembre 1949, Robert Lacaze est un homme qui s’est fait lui-même. Lorsqu’on le rencontrait, il ne pouvait pas laisser indifférent. Dans les années 70, il fonde l’entreprise Le Sol Français qui allait connaître un grand essor en travaillant tant en France qu’à l’étranger.
En quelques années, Robert Lacaze devient un chef d’entreprise qui compte dans le landerneau montalbanais. Une vraie réussite qui allait lui permettre de gérer d’autres sociétés et de mettre le pied à l’étrier de belles réussites.

Robert Lacaze était aussi un passionné de belles voitures. Il ne montrait jamais sa réussite, en se mettant toujours au niveau des gens qu’il avait face à lui.
Serge Gros, ancien président de l’USM l’a connu dans sa jeunesse, témoigne : “Je me souviens des parties mémorables de babyfoot que nous faisions avec quelques autres au café de l’Avenir. Robert était un gros travailleur. Une bonne personne, un humaniste, passionné par le rallye automobile. J’embrasse sa femme Françoise et sa fille Carole”.

Président du Racing pendant 13 ans

Robert Lacaze était aussi connu pour son amour du rugby. C’est en 2011 qu’il côtoie pour la première fois le Racing Club montalbanais, le club de Bagatelle. Cette année-là, il n’était rien, mais c’était lui qui mettait les comptes en équilibre, grâce à sa générosité légendaire. Tout naturellement, il allait devenir le président du Racing en 2012 et le rester jusqu’en 2025.

Lors de la dernière assemblée générale, il ne pouvait être présent en raison de son état de santé dégradé. Tout le club avait pour autant souhaité le maintenir au comité directeur. Un geste qui veut dire beaucoup.

Le départ de Robert afflige énormément le RCM comme tous ses amis très proches comme Jean-Luc Fichot (qu’il voyait tous les jours depuis 35 ans), Christian Roudié et bien d’autres qui partageaient régulièrement.

“Une figure, une force tranquille, une présence qui rassure” (Léonore Dayriès, coprésidente du Racing).

Léonore Dayriès aura été la dernière coprésidente à ses côtés. “Robert faisait partie de ces gens qu’on croit inamovibles, parce qu’ils sont là depuis toujours, parce qu’ils incarnent quelque chose d’immense. Toi, Robert, tu étais une figure, une force tranquille, une présence qui rassure. Tu n’étais plus coprésident depuis peu, mais tu restais, et tu resteras, ancré dans l’ADN du Racing, dans les têtes, dans les souvenirs, dans les habitudes, dans tout ce qui fait que ce club est ce qu’il est. Tu avais ton caractère, bien sûr. Tu voulais que les choses soient faites à ta manière, mais ce n’était jamais par orgueil. C’était ton amour pour ce club, pour cette famille. C’était ta façon à toi de veiller. De protéger. De donner.”

Robert Lacaze était un homme de cœur, personne ne peut penser qu’il n’est plus là.
La Dépêche du Midi présente ses plus sincères condoléances à sa femme Françoise, à sa fille Carole et à ses deux petites-filles Eva et Maïa.
Rémi-Constant Belrepayre

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