Après la parenthèse européenne, l’US Montauban de Paul Vallée retrouve le Top 14, samedi 20 décembre 2025, avec la réception du leader du championnat, la Section paloise. Un rendez-vous capital dans la course au maintien. L’ailier confie sa joie de pouvoir enchaîner cette saison après une année 2024-2025 hachée.
Huit matchs disputés, sept dans la peau d’un titulaire. Pour Paul Vallée, le début de cette saison 2025-2026 est satisfaisante sur le plan personnel. Le jeune trois quarts aile (23 ans) de l’US Montauban sera à nouveau sur le terrain pour le retour au Top 14 et la réception du leader, la Section paloise, samedi 20 décembre 2025. Un rendez-vous important face à une équipe qui s’appuie notamment sur ses ailiers.
Depuis le début de saison, vous parvenez à enchaîner les matchs. Comment vous sentez-vous ?
Je suis très content. Ça fait du bien d’être sur le terrain. J’engrange de la confiance, j’ai de bons repères sur le terrain. Ça change de la saison dernière où j’ai eu quelques pépins physiques qui ont souvent cassé ma dynamique. Ça fait partie de la vie d’un rugbyman mais c’est difficile. Il faut bosser physiquement pour se relever mais il y a aussi l’aspect mental qui est important dans cette période.
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Que retenez-vous de la parenthèse européenne aux Zebre et contre les Ospreys ?
Le but était de retrouver une dynamique positive dans l’état d’esprit et la confiance. Personnellement, je n’ai participé qu’au dernier match contre les Gallois. Même si on n’est pas allé chercher la victoire mais je trouve qu’on s’est retrouvé dans notre motivation et sur notre défense.
Ça vous a permis de relâcher du quotidien du championnat ?
Oui mais ça peut être à double tranchant. Il faut vite reswitcher, mais c’est sûr que ça faisait du bien sur l’aspect mental de trouver une autre compétition, jouer face à des équipes qu’on n’a jamais rencontrées. Ça peut nous apporter de la fraîcheur.
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Pour ce retour au quotidien, c’est le leader Pau qui vient à Sapiac. Ils ont une grosse force de frappe sous les ballons hauts…
On est conscient que c’est leur grosse force. On a bossé ce secteur cette semaine, mais c’est quelque chose qu’on travaille aussi régulièrement. Pour nous, les ailiers et le triangle arrière, ça fait partie de notre travail d’aller chercher ces duels aériens. On sait qu’ils ont des qualités sur ça. Donc on a fait un focus et on va tout donner.
Comment le travaille-t-on ? C’est du placement, de la répétition, du timing ?
Chacun a son approche du sujet. Moi, je le vois surtout sur de la répétition, de bosser pour avoir le meilleur timing possible parce que c’est ça qui est le plus important pour gagner son espace sur le duel aérien. Ça vaut pour les réceptions en défense comme sur l’attaque, comment mettre la pression à son adversaire.
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Vous disiez avoir trouvé un peu de confiance en défense sur les manches européennes. Mais ça reste un des gros chantiers à régler. Comment faire ?
Si on le savait, je pense qu’on aurait essayé de le mettre en place bien avant… Il faut surtout trouver des repères collectifs pour qu’on ait une ligne forte, qui puisse être agressive. Monter ensemble et qu’il n’y ait pas de brèche qui se crée sur le premier rideau. Sinon, on se sent affaibli et on se fait franchir rapidement. Sur le terrain, cette situation est frustrante. Les physionomies de match font que ça permet aussi beaucoup attaquer et qu’on marque des points, donc on a des qualités offensives, maintenant il va falloir régler ses pépins en défense.
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En tant qu’ailier, comment participez-vous à ce placement défensif ?
On a une vision assez globale du terrain, notre rôle est d’apporter beaucoup de communication, donner les informations qu’on perçoit sur l’attaque, sur notre défense, monter, contrôler… Ça passe beaucoup par l’adaptation parce qu’on est un peu le dernier maillon de la ligne donc on s’adapte aussi à ce que fait celui à notre intérieur.
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Face au leader, beaucoup vous voir perdant avant le début de la rencontre…
On y va pour gagner ce match. La seule pression qui est encore positive à se mettre, c’est de retrouver un état d’esprit, de créer cette dynamique qui, l’année dernière, sur un coup d’éclat, nous a permis de vivre cette aventure folle jusqu’au titre de champion de France.