Banijay Production Media, la société de production co-fondée par Nagui et détentrice de la marque “Intervilles”, a saisi la justice pour “parasitisme” contre les Arènes d’Arles. En cause ? Un spectacle familial nommé “Le choc des arènes”, qui se rapprocherait trop du jeu estival Intervilles.
Banijay Production Media, la société de production co-fondée par Nagui et détentrice de la marque “Intervilles”, a saisi la justice pour “parasitisme” contre les Arènes d’Arles. En cause, des jeux de vachettes et l’utilisation de supports gonflables dans le cadre d’un spectale intitulé “Le Choc des Arènes” jugés trop proches” de ce que propose Interville, qui a fait son grand retour à la télévision cet été.
Selon La Provence, la société réclame 270 000 euros de dommages et intérêts aux Arènes d’Arles, qu’elle accuse de parasitisme.
“Loin de nous l’idée de copier leur concept, on a simplement respecté nos traditions”, se défend la directrice des arènes, Lola Jalabert, auprès du journal. Le jeu “tourne autour des courses de vachettes, et ça, c’est chez nous depuis longtemps”, complète-t-elle.
La justice tranchera en octobre 2025
Le tribunal doit se prononcer le 9 octobre prochain. Mais pour l’heure, la direction des arènes a suspendu tout nouveau projet pour 2026 et accuse le coup de la somme colossale demandée par Banijay.
“On a fait 5 000 entrées à une moyenne de 12 euros. La recette est très loin du montant qu’on nous demande. Ça a été un gros succès, mais bien éloigné de ce qu’ils proposent à la télé toutes les semaines”, se désole Lola Jalabert.