L’association de défense animale PAZ appelle l’enseigne Leclerc de Gaillac à retirer les pièges à colle de ses rayons. Une pétition citoyenne, lancée par un client indigné, a déjà recueilli près de 17 000 signatures en quelques jours.
L’émotion grandit à Gaillac, où une pétition en ligne vise le supermarché Leclerc. En cause : la vente de pièges à colle, des dispositifs dénoncés pour leur extrême cruauté. Ces derniers, souvent utilisés contre les rongeurs, sont composés de plaques enduites de colle où les animaux se retrouvent immobilisés, agonisant parfois pendant des heures.
C’est Andreï, un client choqué de les voir en rayon, qui a alerté l’association de protection animale PAZ (Projet Animaux Zoopolis). Soutenu par l’organisation, il a lancé une pétition réclamant leur retrait immédiat. Le message a trouvé un large écho : en quelques jours, plus de 17 000 personnes ont signé.
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“Les pièges à colle sont d’une cruauté extrême. Les animaux meurent de faim, de soif ou d’épuisement dans leurs propres excréments.”, dénonce Amandine Sanvisens, cofondatrice de PAZ.
Seul Gaillac est concerné dans le Tarn
L’association milite depuis plusieurs mois pour leur interdiction totale. Grâce à sa campagne, plusieurs grandes enseignes comme Jardiland, Carrefour ou encore Gamm Vert ont accepté d’arrêter leur commercialisation après écoulement des stocks. PAZ espère désormais convaincre d’autres groupes de distribution, ainsi que le gouvernement, de légiférer pour interdire définitivement ces pièges.
À ce jour, plus de 20 pétitions similaires visent d’autres magasins Leclerc, mais seul celui de Gaillac est ciblé dans le Tarn. Le mouvement prend de l’ampleur, et les défenseurs des animaux appellent l’enseigne de Gaillac à faire un pas en faveur d’une alternative plus éthique.