La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, lors de sa rencontre avec Donald Trump à Turnberry, dans le sud-ouest de l’Ecosse, le 27 juillet 2025. BRENDAN SMIALOWSKI / AFP
Pour Donald Trump, c’est « le plus grand deal jamais passé ». Pour François Bayrou, c’est un « jour sombre », une « soumission ». Après plusieurs heures de négociation, Ursula von der Leyen et Donald Trump ont finalement conclu dimanche 26 juillet un accord sur les droits de douane, imposant 15 % de taxes sur la plupart des produits européens vendus aux Etats-Unis. L’accord de Turnberry, du nom de la propriété écossaise du président américain où la présidente de la Commission européenne est venue négocier, prévoit notamment de taxer les secteurs de l’automobile, du luxe, mais d’exempter le secteur de l’aéronautique, en plus de certains produits agricoles et chimiques, et de certaines matières premières critiques. La situation des vins et spiritueux et des produits pharmaceutiques n’est pas encore tranchée.
Certains secteurs clés étaient déjà visés par des droits de douane prohibitifs, comme l’automobile, qui passe de 27,5 % à 15 % de surtaxes, et l’aéronautique, qui passe quant à lui de 10 % à zéro. En contrepartie, les contre-mesures commerciales que les Européens avaient commencé à préparer, à savoir 93 milliards d’euros de surtaxe sur les produits américains, ont été gelées. Entretien avec Elvire Fabry, chercheuse associée à l’Institut Jacques …

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