La cycliste néerlandaise a lourdement chuté dans le finale de la troisième étape du Tour de France féminin. Et son manager a pris la parole pour dénoncer le comportement de certaines équipes.
Demi Vollering a tenu à terminer la course. Mais la cycliste de la FDJ-Suez pourrait voir son avenir sur le Tour de France compromis. Elle a en effet failli revivre le cauchemar de 2024 en chutant lourdement à la fin de la troisième étape, lundi 28 juillet. Après être tombée à 3700 mètres de la ligne, la Néerlandaise s’est relevée, difficilement et après plusieurs minutes à se tenir la jambe gauche.
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À l’issue de la course, son manager, Stephen Delcourt a pris la parole pour revenir sur les circonstances de cette chute. Et il n’a pas été tendre avec une partie du peloton. “On ne peut pas maîtriser les trajectoires de nos adversaires. Je voulais juste souligner qu’il y a un vrai manque de respect dans le peloton. On a vu des comportements de certaines équipes où il n’y a plus de respect des leaders, plus de respect de certains sprinteurs. J’aimerais passer un vrai coup de gueule parce qu’avec ASO, on l’a dit : les athlètes elles-mêmes créent du danger”, a-t-il lancé.
Stephen Delcourt reprend : “Là on a vu aujourd’hui, c’est un comportement individuel de quelqu’un qui prend trop de risque dans un virage, qui peut anéantir un Tour de France pour Demi Vollering. Il faut que toutes les équipes fassent attention…”
La championne de FDJ-Suez a été touchée au genou et au fessier gauche. Mais elle a aussi été profondément choquée par la chute. Elle souffre de multiples contusions comme l’a annoncé son équipe lundi soir. Des examens seront réalisés ce mardi 29 juillet avant le départ de la 4e étape.