Un salarié d’une entreprise sous-traitante a été contaminé lors d’une intervention dans le réacteur n°1 de la centrale de Gravelines (Nord), dans la nuit du 23 au 24 juillet. L’incident a été classé au niveau 2 de l’échelle INES, du jamais vu sur le site depuis près de dix ans.
Un incident s’est produit dans la nuit du 23 au 24 juillet, à la centrale nucléaire de Gravelines, rapportent France Bleu et La Voix du Nord. Il concerne un employé d’une société sous-traitante d’EDF, qui réalisait une opération de contrôle dans l’unité de production n°1 de la centrale, alors à l’arrêt pour maintenance. À la sortie du bâtiment réacteur, “une contamination externe a été détectée au niveau de la nuque de l’intervenant”, précise EDF dans un communiqué. La particule radioactive a été “immédiatement retirée par une personne compétente”.
Une possible erreur humaine
Pris en charge par le service médical de la centrale, l’homme a subi plusieurs examens qui ont confirmé que ses jours n’étaient pas en danger. Il a pu rentrer chez lui dès le lendemain, mais ne pourra pas retravailler en milieu nucléaire dans les prochains mois : le seuil réglementaire annuel d’exposition ayant été atteint, il bénéficiera d’un “suivi médical adapté”.
Cet incident, classé au niveau 2 de l’échelle internationale des événements nucléaires (INES), est le premier de ce type enregistré sur le site depuis près de dix ans. Selon les premiers éléments de l’enquête interne, l’intervenant n’aurait pas respecté toutes les règles de précaution. Aucun autre salarié présent lors de l’intervention n’a été contaminé.