Malgré l’engouement suscité par la natation lors des JO de Paris 2024, grâce notamment à Léon Marchand et ses quatre médailles d’or, il reste difficile pour certains athlètes de nouer des partenariats avec des entreprises.
Il y a un an, Léon Marchand s’apprêtait à faire ses débuts dans les bassins version JO de Paris 2024 de la Paris La Défense Arena. En l’espace de quelques jours, le nageur toulousain a fait l’effet d’un tsunami dans le monde de la natation, empochant cinq médailles, dont quatre en or sur quatre courses individuelles. Un succès qui a propulsé le nageur des Dauphins du TOEC dans une autre dimension et mis davantage de lumière sur la natation française. Mais cela ne semble pas encore assez.
Car, bien que le président du club de Léon Marchand a récemment indiqué dans nos colonnes que l’effet JO avait coïncidé avec “25 % d’adhésions en plus”, certains athlètes de haut niveau peinent à joindre les deux bouts. C’est notamment le cas de Marina Jehl, nageuse qui avait pris le départ des séries du relais 4 fois 100 mètres nage libre lors des JO de Paris 2024. Alors qu’elle s’apprête à disputer les Mondiaux de Singapour, l’athlète de 23 ans s’est confiée au média ici, évoquant ses difficultés à trouver des sponsors.
“C’est une galère sans nom. J’ai créé un book, démarché les entreprises” a-t-elle déploré. Pourtant, la jeune femme, originaire de Walbach (Alsace) ne manque pas d’originalité pour tenter de séduire ces dernières. “Je propose de vrais partenariats, des services en échange. C’est très compliqué de les intéresser. Je suis toujours à la recherche” confie-t-elle. Avant de lancer : “Je pense qu’être une femme, déjà ça n’aide pas. Et puis la natation, à moins qu’on s’appelle Léon Marchand, ça n’intéresse pas beaucoup.” D’autant que la marque Nike a annoncé hier “l’arrivée de Léon Marchand […] dans son roster mondial d’athlètes.”