La une du « Wall Street Journal » le 21 janvier 2025, au lendemain de l’investiture de Donald Trump pour un second mandat à la tête des Etats-Unis. SAMUEL RIGELHAUPT/SIPA USA/SIPA
Le « Wall Street Journal » (« WSJ ») a bien des choses à dire sur Donald Trump et ses liens avec Jeffrey Epstein, le criminel sexuel mort en 2019 et dont le nom fait à nouveau les gros titres. Le quotidien des affaires, qui figure parmi les journaux les plus lus aux Etats-Unis, a fait deux révélations, à une semaine d’intervalle. Le 17 juillet, le « WSJ » a dévoilé une lettre « salace » adressée à Jeffrey Epstein en 2003 et identifiée par les journalistes comme provenant de l’actuel locataire de la Maison-Blanche. Le 23 juillet, six jours plus tard, ses journalistes ont révélé que le ministère de Justice avait informé dès le mois de mai le président américain de la présence de son nom dans les « dossiers Epstein », ce qui ne signifie pas qu’il a commis un méfait, précise la bible des milieux d’affaires new-yorkais.
Furieux, Donald Trump a attaqué le journal en justice pour diffamation, réclamant la modique somme de 10 milliards de dollars (soit environ 8,5 milliards d’euros). Mais le « Wall Street Journal » tient bon, alors que les représailles se poursuivent : un de ses journalistes, qui devait suivre le dirigeant lors de son déplacement en Ecosse, a été empêché de monter à bord de l’avion présidentiel Air Force One – « en raison du comportement mensonger…

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