Mahmoud Abbas et Emmanuel Macron, à New York en septembre 2024. LUDOVIC MARIN / AFP
Emmanuel Macron l’avait promis, il garde le cap. Dans une lettre adressée le 24 juillet au président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas, il s’engage plus explicitement que jamais à procéder à la reconnaissance de l’Etat de Palestine en septembre, lors de l’Assemblée générale des Nations unies à New York. Indifférent aux avis de ceux qui jugent l’initiative trop précoce, trop tardive ou contre-productive. Depuis le 8 avril, et son retour d’Al-Arich en Egypte où il avait rencontré des familles de victimes gazaouies, le président français, qui avait multiplié les tergiversations sur le sujet, n’a plus dévié. Il a juste subi un gros contretemps…
Alors que l’Elysée travaillait d’arrache-pied depuis six mois avec l’Arabie saoudite pour préparer une conférence internationale d’ampleur sur la solution à deux Etats, qui devait se dérouler à New York du 17 au 20 juin, Emmanuel Macron a subi deux sabotages. Le premier par l’administration Trump, qui a communiqué tous azimuts pour décourager les Etats participants de s’engager dans une reconnaissance de l’Etat palestinien au cours de la confére…

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