Un tifo a été déployé sur les pentes du col de la Loze à l’occasion de la 18e étape du Tour de France ce 24 juillet. L’objectif : demander la libération du journaliste Christophe Gleizes, emprisonné en Algérie.
“Christophe Gleizes, Journaliste sportif. 7 ans de prison. #Free Gleizes.” Voilà ce qu’il est possible de lire sur le tifo de 100 mètres carrés déployé dans les 20 derniers kilomètres du col de la Loze, à Courchevel. Cet immense, tifo, déployé à l’initiative de Reporters Sans Frontières (RSF) et du comité de soutien au journaliste, demande la libération de Christophe Gleizes, journaliste sportif actuellement emprisonné en Algérie.
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Le directeur général de RSF, Thibaut Bruttin, s’est exprimé à ce sujet auprès de nos confrères de So Foot, un magazine avec lequel Christophe Gleizes collabore régulièrement : “Le Tour de France, c’est le pays tout entier qui regarde passer les valeurs qu’il aime voir défendues : courage, endurance, liberté. Ce sont aussi les valeurs que porte le journalisme. C’est pourquoi nous avons choisi ce moment, cette étape, ce lieu pour relayer un signal fort : Christophe Gleizes doit être libéré”.
u270a Dans les 20 derniers kilomètres de la 18e étape du Tour de France, dans l’ascension du Col de la Loze, une bâche en soutien à notre collègue Christophe Gleizes est déployée par RSF et le comité de soutien.
u27a1ufe0f La pétition pour demander sa libération : https://t.co/18qaH9ZS5K pic.twitter.com/wKqovDkzec
— SO FOOT (@sofoot) July 24, 2025
Le projet, rendu possible “grâce au soutien de l’organisateur du Tour (ASO), de la ville de Courchevel, et de tous les membres du comité de soutien à Christophe Gleizes” s’inscrit dans toute une série d’actions menées depuis plusieurs mois. Le 29 juin 2025, il a été condamné à 7 ans de prison en Algérie pour “apologie du terrorisme” et “possession de publications dans un but de propagande nuisant à l’intérêt national”.
Parti en Algérie en 2024 pour réaliser plusieurs sujets pour So Foot, le journaliste est arrêté au mois de mai. En cause : des échanges avec le responsable du club Jeunesse sportive de Kabylie, lui-même haut placé au sein du Mouvement pour l’auto-détermination de la Kabylie, organisation classée comme terroriste par les autorités algériennes en 2021. Christophe Gleizes devait réaliser un sujet sur le club, d’où sa prise de contact.
Une pétition a été mise en place pour demander sa libération, qu’il est possible de signer ici.