July 24, 2025

Colomiers : quand les rugbymen se préparent avec l’haltérophilie

l’essentiel
Les Columérins se sont associés avec le club d’haltérophilie de la ville pour ajouter une autre corde à leur préparation de pré-saison.

C’est un crossover entre deux entités du sport columérin qui a lieu sur tout l’été. Colomiers rugby colomiers-rugby.com a effectué en effet plusieurs séances au sein du club d’haltérophilie www.usc-muscu.fr de la ville. Ainsi, on a vu ce mardi matin une grosse trentaine de rugbymen débarquer dans les installations modernes du complexe Capitany.

Le lien s’est fait par Philippe Averous, l’un des ostéopathes du club de rugby. « Ça permet de changer de discours, car ils peuvent être lassés d’entendre ma voix, sourit le préparateur physique Laurent Delahaye. Et après trois semaines de préparation physique, ça permet de sortir, comme on l’a fait pour le stage à Saint-Lary la semaine dernière, du cadre de Michel-Bendichou. » Les consignes sont données par Julien Cosnard, coach de l’US Colomiers, sur ces séquences d’une heure. « Le but est d’aller chercher l’explosivité et la réactivité musculaire, explique-t-il, et de leur faire travailler le dynamisme et la technique. »

« L’haltéro favorise l’explosivité »

Divisés en trois groupes, les Columérins se sont essayés à une pratique à laquelle ils n’étaient pas totalement étrangers, puisqu’elle fait déjà partie des routines lors des séances de musculation. Mais en l’occurrence, cette séance leur a permis d’être plus précis sur tout ce qui est soulevé de terre, arraché et épaulé-jeté. « S’ils réutilisent ces gestes d’haltéro à l’avenir, ils auront acquis une technique suffisante et pourront mettre encore plus de force, assure Julien Cosnard, qui va participer avec deux autres membres du club aux championnats du monde de la discipline à Las Vegas en septembre. L’avantage de l’haltéro, c’est que ça favorise l’explosivité musculaire. En clair, c’est l’un des seuls sports où on va travailler la puissance, en alliant la force et la vitesse. Ce qui sera essentiel, pour eux, sur un terrain de rugby. »

Et le président du club, Nicolas Berra, de préciser que dans son Pays basque, les joueurs formés à l’Aviron bayonnais le sont dans un premier temps à l’haltérophilie. « On parle de force basque, mais ça se travaille, sourit-il. Et avoir un beau geste permet d’être plus performant. » Ce qu’espèrent forcément les Columérins, avant de débuter la saison.

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