Le Parti socialiste ariégeois dénonce avec virulence le projet de budget présenté par François Bayrou, qu’il juge “injuste, inefficace et dangereux”.
Le Parti socialiste de l’Ariège monte au créneau contre le projet de budget défendu par François Bayrou, qu’il qualifie, par la voix de Jean-Christophe Bonrepaux, premier secrétaire fédéral, “d’injuste, d’inefficace et de dangereux”.
Alors que le Premier ministre, François Bayrou, s’implique dans le débat budgétaire en prônant davantage de rigueur, le PS ariégeois dénonce une “véritable casse sociale”. Pour les socialistes, ce projet de budget n’est ni inévitable, ni équilibré, mais au contraire “profondément injuste et économiquement inefficace”.
Une “autre voie” prônée par les socialistes
Ainsi, le parti pointe du doigt un effort budgétaire pesant avant tout sur “les classes moyennes, les ménages modestes et les plus fragiles”. Une stratégie jugée à la fois inéquitable et contre-productive sur le plan économique. “Ce budget traduit une vision de court terme qui mine les capacités de relance de notre économie, fragilise la croissance et compromet l’avenir”, alerte Jean-Christophe Bonrepaux et rappelle que la dette publique a bondi de 1 100 milliards d’euros en sept ans.
Face à cette situation, les élus et militants du PS ariégeois appellent à “rompre avec cette fuite en avant” et à mettre en place un effort “juste, étalé dans le temps”, afin de ne pas “casser la croissance”. Ils plaident pour la préservation des services publics essentiels – l’école, la santé, la sécurité – ainsi qu’une meilleure protection des personnes vulnérables : retraités modestes, familles précaires ou encore personnes en situation de handicap.
“Faire contribuer les plus aisés”
Mais le volet recettes n’est pas oublié. Le PS local propose de “faire contribuer les plus aisés”, en rétablissant l’impôt sur la fortune, en instaurant une taxe sur les grands patrimoines (taxe Zucman), et en augmentant la contribution des grandes entreprises.
Pour les socialistes, “l’austérité imposée aux plus fragiles est un choix politique, pas une fatalité”. Dans un contexte de hausse de la pauvreté et d’aggravation des inégalités, ils estiment que le budget actuel constitue “une provocation”.