En 2024, il avait devancé Romain Bardet au Giro à la Bocca della Selva. Ce mardi 22 juillet, le Savoyard de 24 ans s’est offert le Ventoux au terme de la seizième étape ! C’est un miraculé…
Il ne faut jamais oublier de voir le bon côté des… chutes ! Sur Tirreno en début de saison, Valentin Paret-Peintre est tombé sans s’apercevoir qu’il s’était cassé le coccyx. La douleur sur la Volta quelques jours après l’a conduit à de nouveaux examens et le verdict est tombé. Déception, ce contretemps après un bon début (vainqueur à la Montagne Verte sur le Tour d’Oman et dauphin d’Adam Yates au général) le privait du Giro ; son objectif encore cette année.
En 2024, il avait signé un magnifique succès d’étape entre Pompéi et Bocca della Selva, sous les couleurs de Decathlon AG2R (son frère Aurélien avait levé les bras en Italie un an avant !), précédent Romain Bardet. Pas de Giro donc, il n’a repris qu’au Dauphiné, mais, du coup, il découvre le Tour depuis le départ de Lille et il n’a pas mis longtemps à (le) comprendre… Invité à accompagner Remco Evenepoel dans la montagne, il s’est retrouvé “libre” la semaine dernière après l’abandon du Belge. À 24 ans, le jeune grimpeur haut-savoyard a eu son incroyable succès.

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“Je croyais que Pogacar la voulait”
“Je réalise pas ! Une victoire sur le Tour, c’est extraordinaire, mais au Mont Ventoux, c’est encore quelque chose de différent, je n’ai pas arrêté de me dire ça dans le final…” raconte-t-il. “Ben Healy était vraiment très fort dans ses attaques, mais je me disais que c’était une victoire au Ventoux. Tu peux pas lâcher ! Même dans les cent derniers mètres pour le doubler, j’ai vraiment eu du mal mais je me suis dit ‘‘tu dois le faire, tu peux pas lâcher’’.”
Il y a cinq ans, Valentin dont le père dirige le club d’Annemasse avait signé un succès prometteur au sommet d’Ax-Trois Domaines lors de l’étape de la Ronde de l’Isard. Il n’a pas déçu depuis, au point de taper dans l’œil des dirigeants du Wolfpack. L’immense joie de tout le clan des Loups au sommet du Ventoux illustre à merveille son intégration dans ce Team qui réalise, quand même, un sacré Tour.
“Je pensais que Pogacar la voulait et qu’ils allaient cadenasser… C’est vraiment une victoire d’équipe, on peut relever la tête maintenant.”