Le religieux italien (à g.) avec Paul Ly, grand propagateur de la foi chrétienne en Chine (gravure de 1667). COSTA/BRIDGEMAN IMAGES VIA AFP
Pour aller plus loin
Pendant ces huit longues journées du printemps 1610, des jésuites s’activent à Pékin, accompagnés de quelques convertis. Ils prient, beaucoup, ramènent des médecins de tous les coins de l’Empire, se relaient dans la chambre monacale du père Matteo Ricci, qui vient de recevoir l’extrême-onction et puise dans ses dernières forces pour embrasser un crucifix.
Le 11 mai, cet homme d’Eglise longiligne, à la barbe épaisse et au nez aquilin, rend son dernier souffle, épuisé par des années de travail acharné. De lui, il reste un portrait peint par un fidèle durant sa lente agonie. Mais le religieux italien a surtout laissé bon nombre d’écrits contant son voya…
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