Après avoir été volé lors d’une foire agricole à Montbeton le 20 septembre au soir, le bouclier de Pro D2 gagné par Montauban est en train d’être refait.
Au centre d’excellence sportive du Ramierou, où s’entraîne Montauban, c’est “l’un des sujets dont on parle au café, mais pas sur le terrain”, jure Léo Aouf, le pilier vert et noir, interrogé sur le sujet en conférence de presse d’avant-match contre La Rochelle (samedi, 16h35). Le sujet, c’est le vol du bouclier de champion de France de Pro D2.
Le trophée, acquis de haute lutte après une phase finale 2024-2025 remarquable par les hommes de Sébastien Tillous-Borde, a été subtilisé par un inconnu dans la nuit du 20 au 21 septembre, dans une foire agricole organisée par la chambre d’agriculture de Tarn-et-Garonne à Montbeton, dans la banlieue de la cité d’Ingres.
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La chambre d’agriculture paie la facture
Depuis, la communauté de brigades (COB) de la gendarmerie de Montech, compétente sur le secteur de Montbeton, enquête. Mais pour l’instant, rien. Aucun indice. Aucun début de piste menant au (x) suspect(s), malgré l’appel à témoins lancé et les grandes manœuvres opérées au lendemain de la disparition. La version originale, conservée dans un lieu sûr par la Ligue nationale de rugby (LNR), a donc été exposée lors de la dernière Nuit du rugby.
Les supporters et les partenaires du club sont, eux, privés de l’emblème de champion de France… pour l’instant. Car la LNR et l’USM se sont, elles, fait une raison.
Plutôt que d’espérer de le retrouver inopinément – ce qui a très peu de chances d’arriver, soyons honnêtes —, les deux entités ont commandé à un artisan de reconstruire un trophée similaire à celui qui a été volé. La valeur de l’objet est estimée à 15 000 euros environ. Un pactole que devra débourser la chambre d’agriculture, à qui l’USM avait confié le bouclier, auprès de la LNR.