Suspendu 20 ans par l’ITIA pour son implication présumée dans des matchs truqués, le tennisman français de 26 ans fait face à des preuves accablantes, dont des messages et vidéos.
La sentence est tombée jeudi dernier. Ancien 488e joueur mondial, Quentin Folliot (26 ans) a été suspendu pour une durée de 20 ans par l’Agence internationale pour l’intégrité du tennis (ITIA). Suspecté d’être grandement impliqués dans un réseau de matchs truqués, le tennisman français est désormais interdit de jouer et entraîner.
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Près d’une semaine plus tard, L’Équipe s’est penchée sur l’enquête de l’ITIA. Celle-ci révèle des incohérences entre les propos de Quentin Folliot, qui nie toutes ces accusations, et les messages, vidéos et témoignages récoltés par l’ITIA. Entre autres, le tennisman, vainqueur du tournoi CNGT (Circuit National des Grands Tournois) de Coulaines en 2024, aurait notamment reçu une somme suspecte de 7 000 €.
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“Il vendait le match”
Via une vidéo enregistrée depuis le réseau social Snapchat, Quentin Folliot se serait alors affiché avec une grosse somme d’argent en liquide avant la description “Ça met un peu de beurre dans les épinards”. Quelques jours plus tôt, ce dernier avait largement perdu un match (1-6, 2-6) où un nombre anormal de paris, relevé par la société spécialisée, avaient été placés sur la défaite du Français.
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Autre élément de poids pour l’ITIA : les remarques formulées par officiels, adversaires et même du coéquipier de Quentin Folliot. “On avait l’impression qu’il vendait le match” a lancé l’un d’eux à propos d’une rencontre disputée en 2024. “Il était de loin le pire joueur sur le terrain” a ajouté son partenaire de double. Aussi, de nombreux messages évoquant “un budget de 15”, les termes “le patron” ou encore un accord passé pour une défaite à hauteur de 2 500 € sont dans les mains de l’ITIA. Quentin Folliot a été condamné à une amende de 70 000 dollars (près de 60 000 euros) et l’obligation de rembourser plus de 44 600 dollars (38,00 euros) en gains illégaux supposés.