Le Conseil municipal de Cahors a débattu de 49 délibérations, dont la restauration de trois églises. Les travaux, estimés à plus de 570 000 €. Les élus ont également évoqué une expérimentation dans des crèches et le chantier à Saint-Georges.
Restauration d’églises cadurciennes, crèches à vocation d’insertion socioprofessionnelle, projet pour le Quartier Saint-Georges… Le Conseil municipal s’est tenu ce lundi 8 décembre avec 49 délibérations à l’ordre du jour.
Restaurations de trois édifices religieux
Vincent Bouillaguet, adjoint au maire chargé des finances, a présenté trois délibérations portant sur la restauration de la toiture de trois édifices religieux. La première était consacrée à l’église Saint-Barthélemy, suite à la constatation d’infiltrations et de la présence de mousse sur l’ensemble du toit. “Une intervention rapide est nécessaire”, explique-t-il devant le conseil. Le coût du réaménagement est estimé à 40 000 €. L’église du Sacré-Coeur, située à Cabessut, est, elle aussi, concernée par des travaux de rénovation. Le plan de financement prévisionnel est estimé à 265 588 €. L’édifice n’étant pas classé, il ne bénéficiera pas d’aides de l’État pour le chantier. Même cas de figure pour l’église Saint-Martin à Bégoux, mais cette fois le budget est estimé à 266 667 €.
Des crèches à vocation d’insertion socioprofessionnelle
Deux crèches cadurciennes, celle de Terre-Rouge et Babilou, ont été retenues pour participer à une expérimentation. Elles réserveront des places aux personnes en voie d’insertion sociale ou professionnelle (suivies par France Travail ou la Mission locale), ainsi qu’aux parents isolés et aux bénéficiaires du RSA. L’objectif est de lever les freins à l’emploi à ces parents en proposant l’accueil d’enfants. “Ce dispositif cherche aussi à favoriser le développement de leurs enfants en luttant contre les inégalités”, explique Hélène Leneveu, adjointe au maire en charge de la petite enfance. Le nombre de places variera en fonction des créneaux restants suite à la commission qui se tiendra en avril. L’expérimentation couvrira la période de novembre 2025 à 2027 et donnera lieu à des bilans d’étapes.
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Les travaux à Saint-Georges
Catherine Bonnet, adjointe au maire en charge de la voirie, a également proposé un projet de convention pour la dissimulation de réseaux sur l’avenue Anatole-de-Monzie. À cette occasion, Thierry Lorin, élu de l’opposition, a interpellé la conseillère municipale. “Les commerçants de Saint-Georges sont en souffrance, ils ont constaté une baisse d’activité pendant les travaux, avez-vous prévu une aide pour les soutenir ?”. Elle lui répond : “À chaque fois, on communique avec eux, comme cela était le cas pour le chantier à Maryse-Bastié. On a l’habitude d’échanger. Un courrier est actuellement sur la table du service juridique”, conclut-elle.

