Rêve américain et… cauchemar du portefeuille ? Alors que l’attente monte autour de la Coupe du monde 2026 et que le tirage au sort effectué vendredi 5 décembre a placé l’Angleterre dans un groupe avec la Croatie, le Panama et le Ghana, les milliers de supporters des “Three Lions” se préparent à une logistique financière inédite.
Voyager entre les États-Unis, le Canada et le Mexique, pays hôtes de la compétition, expose les fans à des réalités économiques extrêmement variables. Et c’est le prix de la pinte de bière, symbole de la ferveur footballistique, qui cristallise les inquiétudes.
Comme révélé par le Daily Mail, les données recueillies par l’analyste SeatPick mettent en lumière l’écart abyssal de l’Amérique du Nord à l’Amérique Centrale, obligeant les fans à scruter le calendrier des matchs pour optimiser leur budget.
À lire aussi :
Coupe du monde 2026 : “Louable !” Un président de Fédération défend la remise du “Prix de la Paix de la FIFA” à Donald Trump
L’incroyable affaire mexicaine : moins cher que le pub anglais
La grande surprise, et la bonne nouvelle pour le portefeuille, vient du Mexique. Les deux arènes emblématiques de la Coupe du monde, l’Estadio Akron à Guadalajara et l’Estadio Azteca à Mexico City, se positionnent comme les sanctuaires de la bonne affaire. Dans ces enceintes, le prix estimé de la pinte s’élève à seulement 2,39 euros.
Cette valeur est si exceptionnelle qu’elle a fait réagir l’Angleterre. Ces tarifs mexicains sont en effet inférieurs à ceux pratiqués par la chaîne de pubs britanniques Wetherspoons, connue pour ses prix planchers.
Même le troisième stade mexicain, l’Estadio BBVA à Monterrey, reste raisonnable à 5,09 euros, bien que ce soit plus du double des deux autres villes mexicaines.
L’Amérique, la zone rouge du budget
Le contraste est brutal avec les États-Unis et le Canada, où les tarifs flirtent avec l’indécence pour le supporteur habitué aux prix européens. Le sommet de la cherté est atteint en Californie.
Le SoFi Stadium de Los Angeles et le Levi’s Stadium de Santa Clara se partagent la palme du stade le plus cher, avec une pinte culminant à 12,27 euros. Pour l’Anglais, c’est l’équivalent d’un véritable coup de poignard dans le budget “boissons”.
À lire aussi :
“Il faut refaire le tirage au sort !” La Norvège plutôt que l’Ouzbékistan pour les Bleus, pourquoi des supporters français s’indignent
La menace est réelle pour les Anglais. Le match d’ouverture contre la Croatie se jouera potentiellement à Dallas (AT & T Stadium), où la pinte sera affichée à 8,52 euros, ou à Toronto (BMO Field), à 7,89 euros. Si le Ghana doit être affronté à Boston (Gillette Stadium), il faudra débourser 7,52 euros.
Le pire scénario pour les fans de la sélection anglaise concernerait le match contre le Panama, attendu à New York (Met Life Stadium) ou Philadelphie (Lincoln Financial Field). Dans la Grosse Pomme, l’addition grimpera à 11,40 euros la pinte, tandis qu’à Philadelphie, le tarif sera de 9,86 euros.
L’équation du fan : football, voyage et finance
L’analyse de ces tarifs confirme que pour les supporters, suivre l’équipe nationale au-delà de l’Atlantique sera un exercice d’équilibrisme financier. La simple localisation des matchs de poules – que ce soit la côte Est américaine (Boston, New York, Philadelphie) ou Toronto – aura un impact majeur sur le coût de la vie quotidienne durant le tournoi.
À lire aussi :
Coupe du monde 2026 : “L’Algérie nourrit la France…” L’étonnante déclaration du sélectionneur de l’Argentine après le tirage au sort
Si l’équipe de Thomas Tuchel parvient à avancer dans la compétition, les fans devront prier pour ne pas voir leurs parcours les mener aux prix prohibitifs de la Californie. Cette Coupe du monde 2026 ne sera pas seulement un test de performance athlétique pour les joueurs, mais un véritable test de résistance budgétaire pour les supporters, où la soif de victoire risque d’être aussi forte que celle d’une bière à prix abordable.

