Faute de combattants suffisant à cause de problèmes financiers, le club alsacien de Kingersheim s’est déplacé samedi soir à Toulouse avec seulement cinq joueurs. Insuffisant pour tenir le choc d’un match de… Division 1 sans intérêt remporté 8-1 par les Toulousains.
Toulouse 8 – Kingersheim 1
MT : 3-0 ; arbitres : MM Pierre Bourez et Rémi Fabre.
Pour Toulouse : Y. Ahssen (3), I. Ahssen (8), Takdjerad (20, 30, 38), Said Salim (31), Y. Touil (39), Chakir (40).
Pour Kingersheim : Kribes (28).
UJS TOULOUSE : Garros, Said Salim, Y. Ahssen (cap), Y. Touil, Takdjerad ; Chakir, I. Ahssen, M. Touil, Hachouche, El Aasri, Bengoua.
Entraîneur : Pepe Narvaez
FC KINGERSHEIM : Souli, Dridi, Kribes, Sozubek (cap), Khalfoun.
Entraîneur : Unal Sari
Ils n’étaient que cinq ! En grande difficulté financière, Kingersheim a fait le déplacement à cinq joueurs, samedi soir au petit Palais des sports, pour y affronter les Aigles. Alors évidemment, et on le comprend, Pepe Narvaez a décidé de faire tourner son équipe. De nombreux cadres hors groupe et des premières pour les jeunes Mohamed Touil, Youssef Hachouche, Reda El Aasri et Jebryl Bengoua. Et face à des Alsaciens qui avaient déclaré forfait après deux minutes de jeu il y a quelques semaines, l’UJS n’a pas voulu plier le match trop tôt.
Dans ce qui fût une parodie de futsal, contexte oblige, Younes Ahssen a attendu la troisième minute pour trouver la faille, quasiment sur la première frappe. Son frère Issam l’imita quelques minutes plus tard pour doubler la mise. Une sorte d’attaque-défense dans lequel les jeunes Aigles ont pu s’exprimer au côté des plus grands. « C’est bien pour les jeunes, même si on leur a dit que ça n’avait rien d’un match de D1 », glisse le capitaine Younes Ahssen. « Malgré ce drôle de match, saluons la performance du portier visiteur Yusufe Sozubek auteur de belles parades, mais aussi de ses quatre autres compères qui ont fait… ce qu’ils pouvaient. »
Entraînement grandeur nature
En seconde, ce match déjà bien endormi s’est totalement éteint. Les Aigles jouent à la baballe, se créent peu d’occasions et ne marquent pas celles qu’ils peuvent finir. Kingersheim sauve même l’honneur sur un contre (3-1, 28e), avant d’en prendre deux dans la foulée (5-1, 31e). « C’est un peu la honte pour notre sport. J’aurais presque préféré ne pas jouer. Même à l’entraînement on met plus d’intensité. L’important c’est qu’on enchaîne », constate Pepe Narvaez. À noter, les belles parades de Mohamed Touil qui a disputé toute la seconde mi-temps. Score final 8-1, de quoi partir en vacances l’esprit léger.

