Revenu de blessure contre l’Usap, l’ailier tarnais Rémy Baget compte sur cette Champions Cup, qui débute ce dimanche 7 décembre à Gloucester pour le CO (16h15), pour retrouver du rythme et vivre de nouveau de beaux moments.
Votre manager Xavier Sadourny évoquait les retours de joueurs sur le poste d’ailier. Pour vous, est-ce une bonne chose afin de reprendre plus rapidement le rythme, sachant que vous êtes revenu à la compétition la semaine dernière ?
Oui, bien sûr. Je sais qu’il y a de la concurrence et à l’entraînement, ça hausse le niveau de tout le monde. Néanmoins, j’étais très concentré sur moi et ma préparation et rééducation. Je sais que les autres ont encore de l’avance physiquement sur moi. Alors c’est à moi de retrouver le rythme assez rapidement.
À titre personnel, disputer une compétition comme la Champions Cup, dont le temps de jeu effectif est supérieur au Top 14, est-ce l’idéal pour justement reprendre ce rythme ?
Oui, même si je pense que je vais subir dimanche à Gloucester. Mais au moins, je vais engranger du rythme.
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Comment imaginez-vous cette campagne européenne pour le CO ?
L’an passé, on a pu recevoir un 8e de finale, contre Trévise. C’était incroyable. Donc si on a l’opportunité d’offrir de nouveau ça à notre public, on le fera. Il faut aussi reconnaître qu’on avait pu vivre ça grâce à notre succès aux Saracens. Actuellement, on ne sait pas de quoi la compétition sera faite par rapport au nombre de points. Alors on devra en empocher un maximum de points, où que ce soit.
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Avez-vous appris de votre entrée en lice de la saison passée, qui fut douloureuse, à Northampton (8-38) ?
Je ne sais pas. On y allait pour gagner et au final, on a été dépassé par le rythme. Au fur et à mesure de la compétition, on était de mieux en mieux. Mais c’est vrai que pour un premier match, le rythme est toujours surprenant, avec le fait que l’arbitre favorise vachement l’attaque. Nous, on avait tendance à couper nos attaques, gratter les ballons. Et dans ces rencontres, si tu n’es pas récompensé sur ça… En revanche, même si tu perds, tu engranges de la confiance en multipliant les longues phases de jeu.
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Dans la mesure où l’attaque est favorisée en Champions Cup, cela peut-il vous aider à régler vos soucis d’efficacité, quand bien même vous entrez énormément dans les 22 mètres adverses ?
Complètement. Bien qu’il s’agisse d’une grosse compétition, c’est aussi une plateforme pour se lancer, tenter des choses. Il va falloir qu’on soit plus régulier et cette compétition peut nous permettre d’avoir cette régularité dans la zone de marque, pour que ça nous serve ensuite en Top 14.
En tant qu’ailier, préférez-vous une rencontre de Top 14 ou une de Champions Cup ?
Quand je suis bien physiquement, une de Champions Cup. Un match de phase finale, comme l’année dernière contre les Italiens, avec un grand soleil, c’est quand même incroyable. Bon, les matchs en Angleterre, il n’y a jamais ce grand soleil (sourire). Ce que j’apprécie, c’est que tu ne connais pas vraiment les équipes que tu affrontes. Depuis qu’on est gamins, on ressent toujours cette rivalité avec les Anglais. Et c’est toujours sympa de pouvoir leur mettre des pièces quand l’occasion se présente.
Des absents au CO
Castres a déjà connu une infirmerie plus vide que cela. Outre les blessés de longue date comme Louis Le Brun (genou, ligament croisé antérieur), ou même Pierre Colonna, touché aux cervicales et absent depuis fin octobre, plusieurs cadres manqueront au CO pour cette 1re journée de Champions Cup à Gloucester, ce dimanche 7 décembre. En plus des commotionnés, déjà forfaits la semaine dernière contre l’Usap, Santiago Arata, Will Collier et Tom Staniforth, Feibyan Tukino souffre d’un traumatisme sur un oeil et sera sur le flanc jusqu’au mois de janvier. Le capitaine Mathieu Babillot a lui été victime d’une entorse de la cheville.

