Ce dimanche va marquer le top départ de la 55e édition du championnat de première division féminine. Le Stade Toulousain tentera de stopper l’hégémonie bordelaise tandis que Blagnac entame une nouvelle ère. On vous présente les nouveautés pour la saison des deux clubs haut-garonnais engagés au sein de l’Élite 1 féminine.
> Stabilité et ambition pour le Stade Toulousain
Finalistes l’an passé, les « rouge et noir » ont retrouvé la bonne formule. Absentes du match pour le titre depuis deux saisons, après leur succès en 2022, les protégées du trio Marin-Ferrer-Sansus, ont bien failli priver les Lionnes bordelaises d’un triplé. Auteur d’une remontée incroyable après avoir été menée de 20 points, cette équipe a du caractère et a forcément renforcé des liens autour de cette aventure.
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Un équilibre que les dirigeants n’ont pas voulu troubler en n’ajoutant que trois recrues à l’effectif. Un renfort de poids tout de même, en première ligne, afin de pallier le départ à la retraite d’une internationale Maïlys Traore (30 ans, 29 sélections) en la remplaçant par une autre : Ambre Mwayembe (21 ans, 19 sélections). L’armada toulousaine pourra compter également sur les retours de ses internationales Bourdon-Sansus, Escudero, Queyroi et Arbey pour une saison visant à faire rimer stabilité avec confirmation.
Premiers éléments de réponse dès dimanche avec « la revanche » lors de la venue de Bordeaux à Ernest-Wallon, à 17h45, devant les caméras de Canal +.
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> Blagnac entame une nouvelle ère
Trois finales atteintes, une demie l’an passé, des nombreuses internationales lancées… En 10 ans, Blagnac s’est bâti une solide réputation faisant même partie d’un des piliers du championnat de France de rugby féminin. Une décennie dont la moitié est passée sous la houlette de Nicolas Tranier. L’entraîneur, rejoint sur le banc par son frère Laurent à partir de 2018, est parti à l’intersaison en direction du TTFCT.
Un tremblement de terre ou plutôt un changement d’ère pour les Blagnacaises qui sont désormais dirigées par Eric Escribano. L’ancien coach de l’équipe masculine fait donc son retour au club pour un nouveau défi dans lequel il sera assisté de Michael Abejean et James Tait. Le trio pouvant s’appuyer sur la qualité de la formation blagnacaise, qui n’est plus à démontrer, ainsi que des internationales prêtes à faire leur retour d’ici la mi-octobre (Gabrielle Vernier, Emilie Boulard et Carla Neisen).
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Un effectif de qualité, digne du top 4, étoffé par 13 arrivées visant à combler deux départs notables dans le pack (Axelle Berthoumieu à Bordeaux et Manon Bigot à la retraite). Un déplacement à Toulon pour commencer puis la venue de Bobigny, devront permettre aux Blagnacaises de (re) trouver des automatismes à l’entame de cette nouvelle ère.
> Avec Axa, l’Elite 1 assure son futur
Nouvelle ère également pour le championnat dans son ensemble. Annoncé comme une véritable révolution, ou évolution, le naming de l’Elite 1 a été acté durant l’intersaison. C’est la célèbre compagnie française d’assurances Axa qui a décidé d’investir afin d’apposer son nom à celui de la première division. Ainsi, les 10 équipes présentes dans la compétition doivent bénéficier de retombées économiques directes et d’actions concrètes.
Participer à la hausse des budgets des clubs (afin que la moyenne atteigne les 1,8 à 2 millions d’euros), soutenir le développement organisationnel ainsi que structurel et encourager la médiatisation, sont les objectifs fixés d’un contrat s’étendant jusqu’à la saison 2027-2028.