December 2, 2025

Formule 1 : "Une opportunité de fou !" Le jeune Français Isack Hadjar sera le coéquipier de Max Verstappen chez Red Bull en 2026

l’essentiel
La prestigieuse écurie autrichienne, victorieuse des quatre derniers titres en championnat du monde, a annoncé ce mardi 2 décembre l’arrivée du tricolore dans ses rangs.

Le rêve français, au sommet de la Formule 1. C’est une ascension éclair et une consécration qui place la France au cœur de l’élite de la Formule 1. L’écurie Red Bull a officialisé ce mardi 2 décembre la nouvelle qui faisait l’objet de rumeurs insistantes : le jeune Français Isack Hadjar sera, à partir de 2026, le coéquipier du quadruple champion du monde Max Verstappen.

À 21 ans seulement, cette promotion récompense le talent du pilote formé au sein de la filière Red Bull qui, en une seule saison chez Racing Bulls (l’écurie sœur), a marqué les esprits.

“Après tout le travail acharné depuis que j’ai rejoint l’équipe junior (de Red Bull, NDLR), c’est une incroyable récompense. J’ai connu beaucoup de hauts et de bas dans ma carrière, et ils ont continué à croire en moi et à me pousser”, a déclaré Hadjar dans le communiqué de l’écurie.

Le choix de Red Bull a été validé par sa rapidité et sa maturité, des qualités essentielles pour l’équipe qui remplace le Japonais Yuki Tsunoda, rétrogradé au rang de pilote de réserve.

Le manager principal de Red Bull, le Français Laurent Mekies, a tenu à souligner les arguments en faveur d’Hadjar : “Durant sa première saison en F1, Isack a fait preuve d’une grande maturité et il a prouvé qu’il apprenait vite. Plus important encore, il a montré sa vitesse, ce qui est la qualité numéro 1 dans ce sport.”

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Cette vitesse s’est traduite par des points dans dix des 23 Grands Prix disputés cette année et, surtout, par un podium fin août aux Pays-Bas, faisant d’Hadjar le plus jeune Français à réaliser cet exploit en F1.

Le siège “maudit” et le piège Verstappen

Si la promotion est une immense opportunité, elle s’accompagne d’une pression historique. Isack Hadjar devient le septième coéquipier de l’ogre Verstappen depuis 2016. Avant lui, des pilotes de qualité comme Daniel Ricciardo et Pierre Gasly ont souffert du contexte Red Bull.

La monoplace est souvent pensée et conçue autour du style de pilotage de “Mad Max”, laissant ses coéquipiers dans un écart de performance souvent “énorme”. Le baquet est si difficile qu’il a été souvent qualifié de “maudit”.

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Interrogé à ce sujet, Hadjar a démontré une lucidité rare, refusant d’arriver en terrain conquis : “Ce sont des pilotes de qualité qui se sont retrouvés au côté de Max et qui se sont fait battre. Ça met le doute, surtout quand on voit l’écart de performance entre les deux voitures qui est énorme.”

Il assume néanmoins que partager l’affiche avec le Néerlandais demeure une “opportunité de fou”, l’observant comme un modèle de précocité (Verstappen fut lui-même promu à 18 ans au sein de l’ancienne écurie sœur, Toro Rosso).

L’année 2026, la “feuille blanche”

Pour Hadjar, l’attrait de ce baquet réside dans le calendrier. L’année 2026 correspond à l’entrée en vigueur d’un tout nouveau règlement technique en F1, modifiant en profondeur la conception des voitures.

“À partir de 2026, on part d’une feuille blanche” a-t-il expliqué. “Le timing serait alors idéal car il n’y aura pas eu encore l’effet Verstappen sur la voiture.”

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Dans ce contexte de reconquête, où Verstappen pourrait d’ailleurs perdre son titre de champion du monde face à Lando Norris (McLaren) lors du dernier GP de la saison, Hadjar mise sur l’égalisation des chances offerte par les nouvelles règles.

Le jeune Français n’arrive pas seulement avec sa vitesse ; il arrive avec une stratégie calculée. Le pari est lancé : réussir là où tant d’autres ont échoué, en transformant le baquet “maudit” en tremplin vers la légende.

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