Gérard Folus, président de la Ligue contre le racisme et l’antisémitisme (Licra) de Toulouse et secrétaire général Toulouse Fraternité, s’interroge dans une tribune sur l’atmosphère qui règne dans les universités françaises en lien avec le conflit israélo-palestinien.
Gérard Folus, président de la Ligue contre le racisme et l’antisémitisme (Licra) de Toulouse et secrétaire général de Toulouse Fraternité, s’inquiète dans une tribune de l’atmosphère qui règne dans les universités françaises en lien avec le conflit israélo-palestinien.
” Comment ne pas s’interroger sur l’inquiétante dérive de certaines universités de notre pays, et de propos consternants tenus par des enseignants comme à l’université de Lyon 2 et de l’antisémitisme qui en découle “, demande-t-il. En rappelant qu’une polémique similaire a déjà éclaté à Toulouse il y a quelques semaines.
” Nous avions condamné, en leur temps, les propos outranciers d’un professeur d’une école supérieure d’économie de notre ville qui avait volontairement amplifié le nombre de victimes collatérales à Gaza pendant l’intervention militaire israélienne et ce en préambule de son cours, explique-t-il. Or, tout récemment un sondage commandé par le ministère de l’Enseignement supérieur sur l’antisémitisme à l’université a vu une immédiate levée de boucliers de syndicats d’enseignants et d’associations qui y sont opposés. Pour notre part, nous estimons que cette enquête aurait dû se poursuivre et aller à son terme”.

Gérard Folus pointe par ailleurs une autre menace en rapport avec les prochaines échéances électorales. Celle de “l’islamo-gauchisme”. ” À l’approche des élections municipales dans notre pays, nous faisons part de notre sérieuse inquiétude sur des listes d’extrême gauche qui sont en constitution dans des villes moyennes sur lesquelles des islamistes pourraient venir se greffer, assure-t-il. La France n’a nullement besoin de cela. Dans un moment difficile de notre histoire il est impératif de préserver les valeurs républicaines et à ce titre nous appelons tous les démocrates à la vigilance la plus absolue”.

