Mobilisés ce mardi 2 décembre, les syndicats CGT, FSU et Solidaires lancent un appel à la grève interprofessionnelle pour dénoncer le budget 2026 défendu par Sébastien Lecornu.
Alors que l’Assemblée nationale tente cette semaine de trouver un compromis pour adopter le budget de la Sécurité sociale, les syndicats entendent faire monter la pression. Ils réclament des moyens supplémentaires “pour nos services publics, pour nos emplois, pour nos retraites, pour un autre budget, pour nos salaires, pour la justice, pour nos industries, pour la culture”, détaille un tract de la CGT. Des manifestations sont organisées un peu partout en France. On fait le point sur les perturbations attendues pour cette journée de grève.
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Dans les transports
Selon les prévisions de trafic dévoilées lundi 1er décembre par le ministre des Transports, Philippe Tabarot, l’impact de la grève sur les transports s’annonce limité. Sur le réseau ferré, le trafic TGV sera “normal”, mais des “perturbations locales” sont attendues sur le réseau des grandes lignes Intercités ainsi que sur certains trains régionaux TER, en Occitanie notamment, ainsi que sur la ligne du RER C en Île-de-France.
Dans le ciel, il n’y aura “pas d’impact anticipé sur les programmes de vol, seuls “trois grévistes s’étaient déclarés lundi 1er décembre”, explique un communiqué. Sur les routes, même chose, le mouvement “sera peu suivi par les agents des directions départementales” et “sans impact pour les usagers”, ajoute le ministère.
Dans les écoles
Plusieurs fermetures de classes ont été déjà annoncées dans le primaire et le secondaire. Ils dénoncent “la suppression de 4 000 postes” dans le budget 2026, la FSU-SNUipp, premier syndicat d’enseignants du premier degré, estime que “les raisons de se mettre en grève ne manquent pas dans nos métiers”, énumérant “gel des salaires”, “la dégradation des conditions de travail” ou encore “l’épuisement professionnel”.
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Dans les administrations et les hôpitaux
“Des fermetures partielles ou totales de services administratifs sont possibles”, indiquent les syndicats. Les guichets des mairies, préfectures, centres des impôts, agences France Travail et caisses d’allocations familiales vont fonctionner “en mode dégradé”.
Les services de certains hôpitaux pourraient voir leurs services perturbés. La CGT Santé action explique que “les budgets des établissements de santé sont insuffisants pour exercer leurs missions de service public, les revalorisations salariales ne couvrent même pas l’inflation et certaines professions sont rémunérées sous le SMIC”. C’est pour ces raisons qu’elle réclame une “augmentation générale des salaires” de 10 %.

