Le club girondin, au passé glorieux mais qui évolue désormais au quatrième rang du football français, annonce la rupture du contrat du joueur ce mardi 25 novembre.
La fin brutale d’un ancien de la maison girondine. Le club de football de Bordeaux annonce ce mardi 25 novembre la rupture anticipée du contrat de Cédric Yambéré.
Pour le défenseur central de 36 ans, qui a porté le brassard en Ligue 1 et en National 2 (4e échelon du foot français auquel évolue désormais le club) et qui était revenu au club la saison dernière, c’est une sortie par la petite porte, loin du faste des 300 matchs professionnels qu’il compte à son actif.
ud83dudcf0 Rupture du contrat de Cédric Yambéré
Le FC Girondins de Bordeaux a mis fin au contrat de Cédric Yambéré à la suite des faits survenus lors du match de la réserve à Bayonne. Le Club lui souhaite de retrouver prochainement un nouveau projet professionnel.
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— FC Girondins de Bordeaux (@girondins) November 25, 2025
Comme raconté par Sud Ouest, l’incident qui a mené à ce licenciement remonte au 18 octobre, lors d’une lourde défaite (4-0) de l’équipe réserve face à celle de Bayonne. Une “altercation violente” selon le communiqué du club, partie du terrain, a dégénéré dans le vestiaire avec un coéquipier.
Le club, qui mettait en avant son rôle d’encadrant auprès des U16, a jugé que Yambéré avait “manqué à l’exemplarité due”. Les Girondins s’appuient sur des attestations recueillies qui “évoquent des menaces et intimidations” selon nos confrères.
Un “manque d’exemplarité” contre une “montée d’adrénaline”
La version du joueur diffère. Yambéré, dont le contrat courait jusqu’en juin 2026, évoque une simple “montée d’adrénaline entre deux joueurs connue de nombreuses fois dans sa carrière”.
Il dément catégoriquement toute violence physique et affirme avoir apaisé le conflit dès les jours suivants par téléphone avec son coéquipier (lequel n’a par ailleurs fait l’objet d’aucune sanction). Pour le défenseur, la sanction est disproportionnée.
N’entrant plus dans les plans de l’entraîneur Bruno Irles pour l’équipe première, cette exclusion définitive marque la fin abrupte de sa seconde carrière bordelaise. Mais l’affaire est loin d’être terminée.
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Bordeaux face à un front judiciaire
Comme souvent dans les litiges entre les clubs et les joueurs ou entraîneurs, l’affaire Yambéré devrait se poursuivre devant le tribunal des prud’hommes.
Ceci ajoute un nouveau front judiciaire très délicat pour le FCGB, qui est déjà englué dans une série de batailles coûteuses : le 23 février prochain, le club connaîtra l’issue du litige avec les ex-formateurs Philippe Lucas, Jean-Luc Dogon et André Penalva, qui réclament un total de 772 000 euros ; mais aussi l’audience à venir avec l’ancien entraîneur des féminines Patrice Lair (licencié en mars 2024) qui aura lieu en mars.