Chez les Larénie, on vit le rugby en famille. Le père Patrice entraîne l’équipe de Souillac aux côtés de son fils Théo qui est à la fois coentraîneur et joueur de l’équipe dans laquelle il évolue avec ses frères Nathan et Martin.
Pour le premier match de sa saison 2025-2026, l’US Souillac se déplace sur le terrain de Monclar dans le cadre du championnat de Régionale 2.
Côté souillagais la famille Larénie est bien représentée puisqu’ils sont quatre inscrits sur la feuille de match. Trois en tant que joueurs, Théo (demi d’ouverture qui est également coentraîneur) et ses deux frères Nathan (trois quarts centre) et Martin (2e ligne) et le quatrième en tant que coentraîneur (en duo avec son fils) le père Patrice Larénie.
« C’est une fierté et un pur bonheur d’entraîner ses fils. Vivre ça en famille, ce sont des moments privilégiés. C’est un tel plaisir et une telle chance », témoigne Patrice.
Un sentiment partagé par son fils aîné Théo qui est à la fois joueur et, depuis la saison dernière, coentraîneur. « J’ai intégré le staff l’an dernier » confirme celui qui vit sa septième saison sous le maillot de Souillac. « Je me sens bien dans ce club famille et avec ce groupe de joueurs qui sont devenus des amis. Et puis c’est génial de coacher avec mon père. Son expérience de coach me sert énormément. On échange beaucoup » raconte Théo qui, le week-end, troque son costume d’entraîneur pour celui de joueur. « Jouer dans cette équipe, c’est super mais jouer avec ses frères apporte une saveur supplémentaire. ».
C’est précisément pour vivre ces moments-là que Nathan a rejoint le club souillagais à l’intersaison. « La seule raison qui pouvait me faire partir de Daglan, un club dans lequel j’évoluais depuis six ans et où je me sentais bien (Nathan a d’ailleurs gardé la double licence) c’était de pouvoir jouer en famille. On avait connu ça tous les quatre il y a sept ans à Sarlat et un match l’an dernier face à Villemur avec Souillac. C’est à la fois une fierté et un bonheur de jouer tous les trois. Vivre un match avec ses frères ça apporte un surcroît de motivation, c’est très fort et encore plus avec le fait que notre père soit aussi dans l’aventure » raconte le trois quarts centre qui n’a malheureusement pu vivre ce bonheur qu’une seule fois cette saison. « Je me suis blessé à l’épaule au premier match et j’avais hâte de retrouver le terrain avec eux. »
« Vivre ça en famille, ce sont des moments privilégiés »
Jouer en famille c’est aussi ce qui a motivé Martin arrivé lui aussi à l’intersaison dans le club souillagais. « J’ai pris beaucoup de plaisir à jouer avec mes frères sur le seul match où on a joué ensemble l’an dernier, c’était un très chouette moment, et je voulais de nouveau connaître ça. Après une saison perturbée par les blessures, j’ai retrouvé le plaisir au sein d’un groupe super et d’un club famille et c’est encore amplifié par le fait de jouer avec mes frères ».
Vivre sa passion du rugby en famille, le père Patrice avait déjà eu la chance de connaître ça lorsqu’il était joueur. « Quand je jouais à Sarlat où j’ai évolué en Groupe B et en Fédérale 1, j’ai eu la chance de partager ça avec mon frère Stéphane avec qui j’ai joué pendant quinze ans. C’est que du bonheur ! ».
Alors forcément dans les repas familiaux il est beaucoup question de rugby. « C’est un sujet qui prend beaucoup de place dans nos discussions. », confirme Nathan. « On a toujours beaucoup discuté rugby, on refait pas mal les matchs », indique Martin.
« Dès le dimanche soir, on analyse le match et on se projette sur les échéances à venir », ajoute Patrice qui se dit heureux d’entraîner à Souillac. « C’est un club formidable. On a des gens autour de nous qui sont supers et on a un groupe de joueurs qui a super état d’esprit, qui ne lâche rien, et qui veut continuer à avancer ».
Après un bon début de saison, l’US Souillac espère jouer la finale territoriale de R2 et être de la fête des phases finales du printemps. Et c’est tout ce qu’on lui souhaite.