Dans un entretien bilan accordé à Midi Olympique ce lundi 24 novembre, l’ancien demi de mêlée a une nouvelle fois pris la défense de son titulaire au poste d’ouvreur, cible de beaucoup de critiques tout au long du mois de novembre.
Un débat sans fin. Souvent cibles des critiques, les ouvreurs français y sont désormais habitués. Et Romain Ntamack (26 ans ; 43 sél.) n’y a pas échappé tout au long du mois de novembre, péniblement traversé par le XV de France, malgré une balance positive en termes de résultats, avec une défaite inaugurale contre l’Afrique du Sud (17-32) suivie de deux succès, face aux Fidji (34-21) et l’Australie (48-33).
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Car pour ce qui est du contenu, le compte est en revanche loin d’être bon. Et l’ouvreur toulousain a cristallisé malgré lui l’attention. Pas aidé par un collectif décevant et un système dont on sait qu’il lui laisse bien moins de liberté qu’en club, il a enchaîné trois titularisations sans trop de relief. Même si la dernière face à l’Australie a mis en exergue sa justesse dans les choix offensifs et sa rigueur défensive.
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“Pour nous, honnêtement, il n’y a pas de sujet”, avait ainsi défendu le sélectionneur, questionné avant le dernier test face aux Wallabies sur l’éventuelle remise en question de son N.1 au poste de N.10. Un discours qui n’a pas changé après, comme il l’a confié à nos confrères de Midi Olympique, lors d’un entretien faisant le bilan des trois tests, ce lundi 24 novembre.
Les piliers droit dans le même cas
“Nous acceptons les critiques, pas les remises en cause, livre-t-il. Le rugby est un sport collectif. Au fil de cette tournée, certains joueurs ont été pointés du doigt. Et je suis surtout satisfait de leur réaction.”
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Relancé sur le fond de sa pensée et les éléments auxquels il pensait, il poursuivait : “Romain Ntamack ou nos piliers droits. La réponse de Romain (contre l’Australie, NDLR), elle est claire. Romain se sacrifie pour le collectif, il joue pour l’équipe. La réponse de notre pilier droit (Régis Montagne), c’est une réponse collective, je crois. Tous ont répondu de la meilleure des manières aux critiques.”
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Alors qu’avant, on reprochait aux sélectionneurs français de ne pas laisser le temps aux joueurs de s’installer, voilà maintenant qu’il faudrait tout changer… Ou comment ne jamais être content, un mal très français finalement…