Depuis quarante ans, Yves Abadie joue au golf avec passion. Il publie un livre où il partage ses expériences, ses observations humoristiques et ses réflexions sur ce sport exigeant, destiné à tous les amateurs et curieux.
Passionné de sport de balle, Yves Abadie, d’Aureilhan, s’est mis au golf il y a une quarantaine d’années après la chistera, la pala et bien sûr le rugby. Sa passion, il la nourrit sur les terrains de golf et la partage dans des livres. Après “le golf ou Petit manuel à l’usage des amoureux de la petite balle” (1997), Yves Abadie revient avec “Golflander ou éloge d’une folie” publié aux éditions Edilivre. Anecdotes, aphorismes, traits d’humour, Yves Abadie pique, se moque mais toujours avec tendresse. La préface a été écrite par Roland Machenaud, fondateur du site internet spécialisé Golf Planète. Entretien.

Ce plaisir que vous éprouvez à jouer au golf, vous avez voulu le partager dans ce livre ?
C’est un témoignage de ce que je ressens, mais également tout ce qu’ont pu me dire les gens quand ils jouaient. Par l’observation, leurs témoignages… Je me moque de moi-même, je me moque des autres. Les confrontations avec la balle de golf, avec le club, ce sont des choses qui tournent bien, qui tournent mal. C’est toujours intéressant.
Bobby Jones, un champion historique américain, disait que le golf se joue sur un parcours de 25 cm entre les oreilles…
Ah oui. C’est vrai qu’il ne faut pas trop réfléchir. On aimerait des fois être primaire, moins réfléchir, et que ça devienne un geste naturel, mais bon, on trafique trop de choses.
À qui est destiné cet ouvrage ?
À tous les golfeurs. Les premiers lecteurs me disent que c’est un bon compagnon sur le parcours. Il y a également un glossaire, ça explique un petit peu les règles aussi. Il y a des aspects techniques. Certains non-golfeurs de mon entourage apprécient, même ils se sont surpris à le lire jusqu’à la fin, parce que c’est particulier. Ça parle aussi de tout ce qu’on peut rencontrer dans nos vies, chacun, sur d’autres sports et d’autres situations, dans le travail ou autre.
Depuis combien de temps jouez-vous au golf ?
Je joue depuis une quarantaine d’années. À l’époque, la Fédération française ouvrait un petit peu à tout le monde.
Qu’éprouvez-vous comme plaisir dans la pratique du golf ?
Je suis un amoureux des jeux de balles. J’ai commencé par la chistera. Après, j’ai joué à la pala. Le golf, c’est venu automatiquement. J’ai beaucoup joué au rugby aussi.
C’est important dans le golf la notion de jeu ?
Oui, on se mesure à soi-même. On se mesure aussi au parcours conçu par un architecte. Il faut réaliser un certain nombre de coups (par 3, 4,5). Chacun essaye de l’atteindre, ou de faire moins de coups (birdy un coup sous le par). Ce qui n’est pas mon cas. Pas encore.
Où jouez-vous ?
Je joue au golf de l’hippodrome. Ce terrain a tout. Les greens sont de qualité. Le rough est entretenu. Il est dense sans être injouable. Et les fairways sont nickel aussi.
Ce golf de 9 trous, qui a vu démarrer le champion français Victor Perez offre un panorama incroyable sur les Pyrénées avec le pic du Midi en toile de fond…
Le matin tôt, certains levers de soleil sur la montagne ou couchers, c’est magnifique. Le panorama est incroyable. Mais il faut garder les yeux sur la balle (rire).

