À la veille du derby face au Castres Olympique, ce samedi 27 septembre à Ernest-Wallon à l’occasion de la 4e journée de Top 14 (21 heures), l’ouvreur international a évoqué la “débâcle” à Montpellier (14-44) le week-end dernier et la réaction attendue des “rouge et noir”.
Comment abordez-vous ce rendez-vous face à Castres après votre déconvenue à Montpellier ?
Cela va être un beau match. On attend évidemment une réaction de l’équipe après le match du week-end dernier. On a fait une bonne semaine, sérieuse, sous tension, donc on espère que demain, ça se verra. Le niveau d’engagement qui sera le nôtre sera primordial sur ce match.
À lire aussi :
Castres Olympique : “J’imagine les Toulousains très remontés”, lâche le deuxième ligne du CO, Florent Vanverberghe, avant le derby
Vous n’êtes pas rentré en jeu le week-end dernier. Comment avez-vous vécu ce match du bord de touche ?
Évidemment, on se sent impuissant. Déjà, en n’étant pas sur le terrain, et puis de sentir l’équipe dans le dur. C’est vrai que ça ne nous est pas arrivé très souvent. C’est un moment compliqué pour nous mais encore une fois, le principal ça va être la réaction ce week-end-là et sur les prochaines semaines qui vont arriver. Ça s’est produit, on espère que ça ne se reproduira pas et je pense que tous les joueurs en sont conscients. Ça fait partie du parcours d’une saison. Il n’y a pas toujours que des hauts, il y a parfois des bas comme on l’a vécu le week-end dernier. Le groupe s’est resserré autour de ce non-match la semaine dernière et encore une fois, on espère qu’il y aura des réactions ce week-end.
À lire aussi :
Stade Toulousain : choc au Stadium, rencontres à 21 heures… Découvrez les prochains rendez-vous des “rouge et noir”
Vous parliez d’une semaine sérieuse et sous tension. Le niveau d’intensité est monté d’un cran par rapport à ce que vous avez connu les semaines précédentes ?
Oui mais sous tension dans tous les sens du terme. C’est vrai qu’il y a eu un peu d’agacement des joueurs sur le terrain, un peu d’accrochages aussi aux entraînements. Ça ne fait pas de mal, ça nous fait monter un peu aussi le palpitant. Donc c’est vrai que ça nous fait du bien aussi, ça nous remet à notre place, ça nous remet la tête à l’endroit d’avoir eu une débâcle comme ça le week-end dernier. J’espère qu’on en tirera que des bonnes nouvelles.
À lire aussi :
“On ferme sa g… et on travaille”: pourquoi ce Stade Toulousain – Castres sent la poudre…
Est-ce idéal pour se réveiller d’affronter les Castrais avec tout le contexte qu’il y a autour et l’agressivité qu’ils peuvent mettre dans ce genre de match ?
Ah oui, c’est clair qu’il n’y aura pas le choix face à eux. On connaît les Castrais, on connaît évidemment leur niveau d’engagement qui est le leur sur chaque match. Encore plus quand c’est face à Toulouse. Évidemment, on s’attend à une grosse présence physique de leur part. On est prévenus, il ne faut pas qu’on soit surpris demain soir, on sait à quoi s’attendre. Ça sera à nous de répondre présent si on veut exister face aux Castrais.
À lire aussi :
Stade Toulousain : plus de peur que de mal pour Delibes, Ahki et Ntamack sont de retour avec le groupe avant d’affronter Castres
Des matchs comme celui de la semaine dernière ne vous arrivent pas souvent. Est-ce qu’on peut dire que vous êtes vexés ?
Il y a eu un peu tout. Beaucoup de déception, beaucoup d’incompréhension, de la vexation aussi. Mais encore une fois, on peut s’en prendre qu’à nous-mêmes. C’est nous qui étions sur le terrain et il faut encore une fois que ça nous serve. C’est passé, on ne peut pas refaire le match. Maintenant, il faut que ça nous serve pour ce week-end et la suite de la saison pour ne pas que ça se reproduise. Parfois, une piqûre comme ça et de prendre 40 points à l’extérieur, ça nous remet les idées en place. Donc au moins, chaque joueur sait ce qu’il doit faire pour s’améliorer et ne pas reproduire les erreurs passées.
Est-ce bon signe de s’accrocher à l’entraînement ?
Oui, cela faisait un moment que ça ne nous était pas arrivé. Après, c’étaient des accroches assez légers. Mais ça fait du bien parce que ça montre que tout le monde est concerné, que tout le monde a envie de bien faire et que tout le monde a envie de porter le maillot le week-end.
Cette équipe du CO doit-elle être crainte ?
Oui, toujours. Il faut craindre Castres comme chaque équipe du Top 14. On voit que toutes les équipes sont très fortes, très accrocheuses, d’autant plus les Castrais qui font un très bon début de saison malgré leur premier match mais ils ont vite redressé la barre. On sait à quoi s’attendre, ce sont toujours des derbys sous tension face aux Castrais. Donc on espère que notre niveau de présence et d’engagement sera au niveau samedi soir, si encore une fois on veut exister face aux Castrais.
Le derby doit vous mettre en appétit ?
Tout. Rien que le fait de jouer un match de Top 14 avec le maillot du Stade Toulousain doit nous mettre en appétit. Ça doit nous mettre les frissons, la boule au ventre et la bonne pression, encore plus sur des matchs comme ça à 21 heures face au voisin castrais.
Comment expliquez-vous ce début de saison en dents de scie ? Est-il dû à une reprise tardive ou à une forme de décompression après trois Brennus de rang ?
À part le week-end dernier, je ne dirais pas qu’il est mauvais. Il y a des bonnes choses sur les deux premiers matchs. On peut dire ce qu’on veut mais le match de Perpignan, il y a de bonnes choses. En ayant repris juste trois semaines avant et faire une deuxième journée de championnat comme ça, même s’il y avait beaucoup de déchets, on a revu précisément à la vidéo qu’il y avait quand même des bonnes choses. Donc ça va venir au fur et à mesure des matchs en reprenant des automatismes. C’est vrai que le week-end dernier, on a pris un coup sur la tête mais encore une fois, ça fait partie du jeu, du sport, et à nous d’avoir une réaction pour ne plus que ça se reproduise. On n’est qu’au début de saison mais il faut prendre le maximum de points car le moindre point laissé en route peut être préjudiciable pour la suite.
À titre personnel, après avoir vécu une saison galère, est-ce que ça fait du bien de rejouer sans gêne, sans appréhension, sans strap, sans tout ce qui vous a accompagné pendant toute la saison ?
Oui, évidemment. Ça fait du bien de se sentir un peu libéré, de sentir le genou qui répond très bien, d’enchaîner les grosses séances d’entraînement sans avoir de problème le soir. Évidemment, ça fait beaucoup de bien physiquement et mentalement aussi, surtout mentalement. Je me sens bien, je me sens en forme, je me sens bien dans la tête aussi. J’espère que les performances vont suivre derrière, mais en tout cas, je suis plutôt content de mon début de saison.