Une victoire lui assurait le sésame. Ce jeudi soir, après l’émotion des commémorations du 13-Novembre 2015, l’équipe de France n’a pas manqué de valider son visa en l’emportant au Parc des Princes 4 à 0. Rendez-vous cet été outre-Atlantique !
Le grand-huit. En fessant après le repos de valeureux Ukrainiens, les Bleus se sont qualifiés pour leur 8e Mondial consécutif. États-Unis, Canada et Mexique s’offriront ainsi aux protégés de Didier Deschamps du 11 juin au 19 juillet 2026. Des Français qui, en tant que 3es actuellement du classement Fifa, seront têtes de série lors du tirage au sort de la phase de groupes à Washington DC le 5 décembre.
Quatre hommes pour des coups fins
Ce devait être un feu d’artifice, mais les pétards furent d’abord mouillés ! On attendait beaucoup de ce quatuor de feu Olise-Cherki-Barcola plus, un cran dessus, Mbappé. Soit un tiercé qu’on espérait gagnant composé – il n’est pas inutile de le rappeler – de deux faux-pieds (ou pied inversé pour avoir plus de facilités à déséquilibrer son vis-à-vis) Olise le gaucher à droite et Barcola le droitier à gauche ; au milieu, Cherki le “citoyen anglais” en position axiale de vrai numéro 10, à qui on avait confié les clés du camion. Et donc “KM” le capitaine étendard de la Maison blanche, chargé de concrétiser tout ça. Or, leur connexion va (très) longtemps rencontrer de la friture sur la ligne avec un nombre assez fou de tirs contrés [Barcola pour Mbappé aile gauche, 5 ; Cherki-Olise sur corner joué à deux, 6 ; Barcola-Cherki dans la demi-lune, 13 ; Cherki-Olise-Mbappé pour une tentative tuée dans l’œuf, 25].
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Comme quoi, un match tient à un rien. En l’occurrence à l’interprétation du corps arbitral, M. Vincic ce jeudi au sifflet. Invité par le VAR à aller se faire sa propre opinion sur un pied en avant d’Upamecano sur Nazaryna qui avait armé sa demi-volée du droit à l’entrée des 16m50, l’homme en noir slovène ne se déjugera pas pour le plus grand bonheur du peuple de France (52). Deux minutes plus tard (54), on change de surface de réparation et… d’opinion : semelle de Mykhavko sur le pied gauche d’Olise. M. Vincic siffle la sentence suprême convertie par Mbappé d’une Panenka plein centre sous la barre (1-0, 55e). Dès lors, le coffre-fort ukrainien va s’ouvrir : frappe un poil trop croisée de Mbappé (58), parade de Trubin face encore à Mbappé (63), poteau d’Ekitike (71) et… enchaînement en pivot contrôle du droit/enroulé du gauche d’Olise qui fait jackpot (2-0, 76e). Sans oublier le but – pas le plus difficile à inscrire au demeurant suite à un travail à l’arraché d’Ekitike – du vrai break signé par le N°10 tricolore (3-0, 83e). Ainsi que celui en solo, avec un dernier relais de Mbappé pour rendre la pareille à l’attaquant des Reds, de ce même Ekitike (4-0, 88e).
Kanté-Koné, l’assurance tous risques
Le premier fait partie des meubles, le second des jeunes aux dents longues. Si N’Golo Little Big Man Kanté n’avait plus été appelé sous les drapeaux depuis un an pile à un jour près (le 14 novembre 2024), l’ancien Toulousain Manu Koné honorait déjà sa 12e cape où il aura fidèle à son habitude montré son agressivité à la récupération. Alors que NGK, qui court toujours autant, se sera même permis d’être passeur décisif sur le but d’Olise (76)…
